Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 4 — merveilleusement impartial de la presse. 11 voit juste et ne dit aux yeux delà foule que ce qu’il a vu, par le jeu physique de l’objectif. Il est neutre. Nul ne peut lui reprocher d’être bonapartiste, socialiste ou radical : c’est un œil ouvert sans conscience sur la vie. Pourquoi, dès lors, puisqu’il est la formule la plus claire de la vérité extérieure, celle qui est si difficile d’exprimer, lui refuse-t-on le droit de rendre éclatante cette vérité ? Que craint-on de son pouvoir ? A-t-on peur qu’il habitue les hommes au respect des faits authentiques et développe en eux les aptitudes à la méthode critique? On le croirait volontiers, tant il existe contre le cinématographe de préventions et de préjugés systématiques. Mais j’ai foi dans l’avenir de la presse filmée. Elle vient justement à son heure, au moment où la presse écrite sombre dans les mensonges lucratifs et les batailles d’intérêts. Vous verrez bien qu’elle aura raison et que, développement logique de la phototographie triomphante, elle répandra sur des écrans multipliés à travers le monde, les grandes scènes exactement transcrites de la vie d’aujourd’hui. Contre sa force de vérité, il n’est pas un pouvoir possible ! G. DUREAU. L’Exposition Cinématographique de Paris J’avais, dans mon dernier article, souhaité que la corporation cinématographique française n abandonnât pas à un imprésario le soin d’organiser l’Exposition internationale à Paris. Il m’est particulièrement agréable de constater aujourd’hui que notre Chambre Syndicale est tout à fait de cet avis. On en jugera par la lettre suivante que M. Demaria, président, vient d’adresser à M. Roditi (Carlos) qui avait demandé le patronage de la Chambre Syndicael pour l’Exposition qu’il compte ouvrir à l’automne prochain à Luna-Park. G. D. Monsieur, Comme suite à la demande que vous avez faite à notre Chambre syndicale de vouloir bien accorder mon patronage à l’Exposition que vous avez l’intention d’ouvrir en novembre prochain dans une salle de Luna-Parb, je m’empresse de vous dire que notre Comité de Direction, et ensuite la Section des Fabricants et celle des Editeurs ont décidé à l’unanimité de ne pas prendre part à cette manifestation. La raison de cette abstention est que le local choisi et l’époque ne conviennent nullement. Du reste, notre Chambre syndicale, depuis longtemps, a l’intention de faire elle-même une semblable Exposition et peut-être l’ organiserat-elle pour que sa date coïncide avec celle du Congrès International de Cinématographie dont elle a déc dé la réunion pour le printemps 1915. Avec tous mes regrets, veuillez, je vous prie, recevoir Monsieur, l’ assurance de mes sentiments les plus distingués. Le Président de la Chambre syndicale, Demaria. Lb Droit des Pauvres et tes Taxes inicipates à Lyoq Le monde cinématograjihique français suit avec beaucoup d’intérêt la lutte ({ue mènent depuis quelque smois les exploitants lyonnais contre les prétentions fiscales vraiment excessives de la municipalité. La situation reste telle qu’elle était il y a un mois. Le maire olrserve un statu quo prudent mais menaçant. Les contrôleurs délégués par le bureau de bienfaisance ont quitté les cinémas et tous les exploitants ont signé un forfait pour le Droit des pauvres. En attendant (jue M. Herriot, maire de Lyon, prenne une décision et tranche définitivement la question des taxes, les directeurs de cinémas de la région s’organisent d’une façon plus forte.