Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— sa la projection en veut trois; mais les difficultés inhérentes aux deux autres méthodes disparaissent d’un seul coup; cdle-ci devient alors, à coup sûr, la meilleure. Mais il en faut restreindre l’application à des cas très particuliers; dans le cas général, ce sont les avantages qui disparaissent, tandis que les inconvénients demeurent et se superposent? Même quand on se limite à deux couleurs, ce qui simplifie bien des choses, ces inconvénients se font gravement sentir. M. Gaumont emploie naturellement la troisième méthode quand peuvent se trouver réunies les conditions qui la font bonne. Mais, en règle générale, il s’en tient à la seconde, et j’espère vous avoir fait comprendre les motifs de sa détermination. L’ayant prise, il lui fallait résoudre les difficultés que comporte la simultanéité, dans la prise de vues et dans la projection. Tout d’abord, observons que la bande, à chaque période, doit avancer d’une quantité égale à la hauteur totale du triple de monochromes; si l’on conserve les dimensions ordinaires, c’est un déplacement de 54'”"', qui ne peut guère être obtenu sans une attaque trop brutale de la bande par le mécanismes d’entraînement. Pour atténuer le danger, on s’est résolu à réduire d’un tiers la hauteur des images, substituant ainsi, au format courant de 1 8"""X24"’"', un (format plus allongé, de 1 2"“”X24"'"*, qui n’a d’ailleurs rien de déplaisant. Il faut loger les trois objectifs, dont les axes ne peuvent être écartés que de la hauteur d’une image et dont, par suite, le diamètre vertical se trouve limité à une valeur un peu inférieure; suffisante pour les objectifs servant à la prise des vues, une telle ouverture ne l’aurait pas été pour les objectifs rie projection. Il fallait rionc, pour ceux-ci, recourir à l’emploi rie lentilles coupées; or, on se trouvait là en présence ri’ un brevet : difficulté d’ordre juridique qui n’avait rien de bien grave. En général, les axes, dans l’appareil servant à la prise des vues resteront invariablement solidaires et parallèles; mais, dans l’appareil de projection, pour corriger les défauts de repérage qui proviennent soit de la non-identité du dessin dans les trois monochromes „ — perspectives à points de vue différents, — soit du retrait de la pellicule, il faut pouvoir modifier légèrement, et méthodiquement, la position relative, sur l’écran, des trois images qui viennent s’y superposer. Ce ne peut être, évidemmi rt, que par une modification dans la position relative des axes; il est d’ailleurs possible ou de changer leur écartement, en les laissant parallèles, ou de leur donner une convergence variable, en maintenant leur écartement; le second procédé est le meilleur et a été préféré; iriais, dans un cas comme dans l’autre, à des variations très faibles, d’écart ou d’orientation, correspondent, sur l’écran des déplacements relativement considérables. Il faut donc munir le dispositif optique d’organes de réglage très délicats. C’est l’opérateur placé au poste de projection qui en assurera la manœuvre; comme il est trop loin pour voir à quel moment son intervention devient nécessaire, et pour en contrôler l’effet, il aura besoin d’être guidé par un correcteur placé près de l’écran. Entre les deux hommes, une entente parfaite, et qui ne peut s’établir sans quelque exercice, est nécessaire pour que, pendant toute la durée de la projection, un repérage satisfaisant soit constamment maintenu : instructions données à demimots, par téléphone, exécutées sans nul retard et sans à-coups. En ce qui concerne la source lumineuse, l’emploi, pour éclairer les trois images, de trois arcs indépendants, comporte un danger : toute variation d’intensité dans l’un des arcs, fût-elle même légère, amènerait, dans la proportion des couleurs primaires une rupture d’équilibre qui se traduirait par une dominante colorée, changeante; et ces variations sont d’ordinaire très fréquentes. Sans doute parviendra-t-on à tourner la difficulté par une association d’arcs distincts, mais non indépendants; dans l’état actuel des choses, l’emploi d’une source unique s’impose; un dispositif spécial au besoin assurera, entre les trois monochromes, une égale répartition de la lumière. Mais, du fait même que cette lumière doit être partagée, du fait aussi qu’elle subit, à la traversée ries filtres colorés, des pertes importantes, il résulte que Les Établissements L. AUBERT sont maîiiienanî instalSés Téléphone : ROQUETTE 73-31 et 73-32