Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 53 — conque, il était toujours temps d’interdire les représentations suivantes. Mais la France est malgré tout un pays de liberté. Que dirionsnous de l’Allemagne par exemple qui ne rate jamais une occasion de montrer ee dont elle est capable. En Allemagne, une censure existe, ,une censure particulièrement sévère et qui condamne sans rémission et sans appel un ifilm, quelquefois sous le seul prétexte que ce film ne lui convient pas. Nous avons des exemples inouïs du jugement de parti-pris de nos voisins. Il serait trop long de les rappeler ici, mais sachez que tout ce que vous pouvez imaginer est encore audessous de la vérité. M ais la censure allemande a trouvé un nouveau procédé contre lequel s’élève à juste titre l’industrie cinématographique tout entière. Non contente de supprimer certains films, sans donner de raison et d’enlever ainsi aux maisons d’édition le bénéfice de leur travail, la censure vient de décider qu’elle percevrait un droit de 5 francs par cent mètres de films qui lui seront présentés. Etant donné le marché actuel, la censure allemande recevrait donc des éditeurs 1 .000 francs (mille francs) par semaine. Comment trouvez-vous cette façon de faire? Et avouez que lorsqu’un film sera interdit, l’éditeur pourra s’estimer heureux. Non seulement il lui sera impossible de placer son film dans toute l’Allemagne, mais encore il devra payer une somme importante pour avoir osé le présenter à la toute puissante censure. Il faut espérer qu’une nouvelle décision viendra changer cet état de chose. Ce serait la première fois, je crois, que l’on paierait pour ne pas avoir le droit de vendre une marchandise. Si on en faisait autant dans tous les pays, le cinématographe serait dangereusement atteint. Il faut donc sans retard s’organiser. Il faut que toutes les maisons d’édition s’unissent pour défendre et faire valoir leurs droits. Contre la force, il est vrai, on ne peut pas faire grand chose, mais il faut cependant tenter d’obtenir une réduction de peine. Le mot n’est pas trop fort. En Allemagne, grâce à la fureur de ses ennemis, le cinématographe est condamné. D’où peut venir le coup? Je me suis pourtant laissé dire que l’empereur Guillaume aimait le cinéma qui le montre sous ses mille uniformes dans tous les pays du monde. Alors? {A suivre.) A. DUFILM. I7s Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc “ (ÎAÜMONT ” ^Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS