Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 69 — produits chimiques, les engrais, les produits vétérinaires, les denrées coloniales (cacao, dattes) ; la parfumerie, les matériaux de construction, les machines (charrues, moteurs agricoles, pompes, scies à rubans) ; les automobiles, etc., etc. Les documents généraux dont dispose l’Office lui ont permis de répondre immédiatement à la grande majorité de ces demandes; pour celles où ils faisaient défaut, les renseignements ont été fournis après enquête sur place. Les demandes de maisons étrangères désireuses d’être mises en rapport avec des exportateurs français deviennent de plus en plus fréquentes. La plupart sont adressées directement à l’Office national du Commerce extérieur par les intéressés eux-mêmes; mais beaucoup de ces requêtes sont transmises par les Agents du Corps consulaire ou les Chambres de Commerce françaises à l’étranger. C’est ainsi que M. Lanel, consul général à New-York, a signalé, en juillet dernier, que plusieurs maisons américaines espéraient nouer des relations d’affaires avec la France : à la faveur des réductions qui seraient vraisemblaLlement apportées au tarif douanier des EtatsUnis. Elles désireraient se procurer en France des draps en laine peignée, des draps fantaisie, des serges, des cachemires en laine, des cuirs pour chaussures, etc. Cette communication a d’ailleurs fait l’objet de Dossiers Commerciaux et a été immédiatement portée à la connaissance de près de 300 maisons françaises exportatrices. Dans le même ordre d’idées, les consuls de France à Fatras (Grèce) et à Tauris (Perse) ont réclamé l’intervention de l’Office pour obtenir la liste des maisons françaises s’occupant de la fabrication de feuilles et plaques de cuivre, cerc'les en fer, fils de fer, machines-outils, outillage pour foyers, machines agricoles, etc., ainsi que des catalogues et prix courants pouvant être mis sous les yeux des acheteurs de leurs circonscriptions. Les questions relatives aux matières premières à importer en France continuent à donner lieu à un échange de correspondances très actif. Les demandeurs sont, en général, des industriels ou négociants établis en France cherchant à connaître les centres de production de certaines matières dont ils ont l’emploi, les quantités disponibles chaque année et les moyens de se les procurer à des conditions avantageuses. Dans d’autres cas, plus rares, ce sont les maisons étrangères elles-mêmes qui s’adressent spontanément à l’Office en vue d’entrer en relations avec les négociants ou fabricants français en mesure de s’intéresser à l’achat de leurs produits. M. Sartiaux ajoute que l’Office a été tenu au courant de la plupart des projets de travaux publics et des adjudications à l’étranger e' aux colonies. Il rend hommage au zèle des Agents du Corps consulaire et des Chambres de Commerce françaises de Madrid, Barcelone, Milan, Athènes, Le Caire, Alexandrie, 1 anger, etc., qui ont fréquemment envoyé des avis, cahiers des charges, échantillons, et ont lait connaître les résultats des concours. Il a été donné connaissance des adjudications aux maisons françaises et aux Chambres syndicales intéressées, en même temps que des notes paraissaient au Moniteur officiel du Commerce, afin que ces propositions reçoivent la plus grande publicité possible. Mais, il est à remarquer que si certains industriels ont profité de ces renseignements pour soumissionner, d’autres, au contraire, ont fait connaître que leurs ateliers, surchargés de commandes, ne leur permettaient pas d’étudier les affaires qui leur étaient soumises. On doit peut-être regretter cette attitude, qui ouvre la porte à la concurrence étrangère dont on s’est plaint si fréquemment en France. Néanmoins, on peut affirmer que l’industrie française a tenu une bonne place aux colonies e même à l’étranger; la plupart des adjudications qui ont eu lieu au Maroc et en Grèce notamment, ont été obtenues par des maisons ou entreprises françaises. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ t MiSTINGUETTE | ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Les Établissements L. AUBERT sont maintenant installés JL'ven.xxe do la. !EC.ox>xj.l>li<iixo, Téléphone : ROQUETTE 73~3i et 73-32