Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 18 — L'OPTIQUE RÉUNIE Maison Jean ROSE La “Cinéloupe” Les objectifs' actuellement utilisés pour la prise des vues cinématographiques remplissent toutes les conditions voulues d’achromatisme, d’aplanétisme, d’astigmatisme, etc..., pour donner des images parfaitement nettes susceptibles de se prêter aux amplifications énormes de la salle de projection. Ces qualités intrinsèquement parfaites peuvent être cependant compromises, par l’opérateur lui-même, au moment où il (( tourne » la vue, et cela par suite d’un réglage insuffisant ou défectueux de la mise au point. On sait, en effet, que le moindre décalage de cette mise au point compromet complètement la netteté du film, et si le défaut n’apparaît pas toujours au développement ou au tirage, il ne manque pas de se manifester à la projection. Les opérateurs cinématographistes attachent donc une importance toute particulière à cette mise au point : malheureusement la mise au point à l’œil nu, si elle est suffisante pour les opérations photographiques ordinaires où l’on ne cher che pas à dépasser la netteté au 1 / 1 0 de millimètre, ne saurait plus offrir les garanties voulues pour les opérations cinématographiques où il s’agit d’obtenir une netteté microscopique dépassant de beaucoup les limites du pouvoir séparateur de l’œil. Il est donc indispensable que l’opérateur ait recours à un système grossissant, à une loupe de mise au point; mais encore cette mise au point à la loupe n’offre-t-elle de garanties réelles que si la loupe utilisée est parfaitement achromatique et donne une image parfaitement aplanétique et orthoscopique; pour un usage aussi spécial et aussi délicat, il faut un instrument spécial, et c’est ce principe qui nous a guidé dans la construction de la ({ CINELOUPE » (Voir ci-dessus cliché 1 /2 grandeur) . Cette loupe, établie spécialement pour la mise au point des appareils de prise de vues cinématographiques, se compose essentiellement d’une glace doucie à grain très fin sur laquelle vient se former l’image donnée par l’objectif cinématographique et d’un microscope composé pour l’examen de cette image. La partie optique proprement dite se compose d’une large lentille-objectif dont le champ embrasse toute la surface de la glace dépolie placée quelques millimètres en avant et d’un oculaire orthoscopique composé de deux éléments ; une lentille collective achromatique et une lentille oculaire dont la courbure a été calculée de manière à corriger les résidus d’aberration sphérique ou chromatique qui pourraient subsister dans le reste de la combinaison. L’oculaire glisse à frottement doux dans le tube qui porte à son extrémité la glace dépolie ronde et la lentille-objectif; une vis de serrage glissant dans une fente longitudinale permet à l’opérateur de régler la loupe à sa vue, de manière à obtenir le maximum de netteté : ce réglage peut être fait une fois pour toutes.