Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 57 — Le “Ciné-Journal ” à l’Étranger Nouvelles d’Amérique L’ évolution du cinématographe en Amérique. — Le (( Moving Picture World » publie un numéro spécial des plus intéressants sur l’évolution du cinématographe en Amérique. Nous en extrayons le passage ci-après : « C’est de l’année 1896 que datent les premières affaires cinématographiques dans ce pays. La caméra prenait déjà les vues qui étaient projetées par des appareils si insuffisants qu’on ne pouvait les regarder sans fatigue. Bientôt les projections s’améliorèrent, les sujets devinrent aussi plus intéressants. Toutefois, ce n’est guère qu’en 1 905 que l’industrie commence à prospérer. La lampe magique d’Aladin est confiée à des mains expertes qui en tirent des millions et dont la bonne fortune suscite la concurrence. Les films étaient, jus abaissani le veltage des secteurs Courant continu : 220 et 440 vols à 65-70 volts pour les lampes à arc de projection ÉCONOMIE ÉNORME SOCIÉTÉ ANONYME DES Appareils EeoDomipes TEIeetrieité Capital : 220.000 francs 50, Rue Taitbout, PARIS Téléphono : GUTENIiEUG 24 = 80 Agents demandés pour la France et l’Étranger qu’alors, exhibés dans des théâtres intermittents ou dans des halls, parfois même sur des scènes régulières ou sous des tentes, mais toujours présentés par des ambulants qui n’avaient que l’intuition du métier de directeur. Ils étaient fournis par les Compagnies Edison, Kleine, Lubin, Vitagraph et Biograph, encore que cette dernière s’occupât surtout de (( mutoscope » et s appelât d’ailleurs : American Mutoscope and Biograph C°. « C’est au cours de l’année I 905 que commencèrent les « Hale’s Tours ». C’était là une série de vues prises du devant d’un trolley ou d une automobile et projetées mécaniquement à l’intérieur. Les « passagers » payaient dix cents par <( tournée » à mesure que le trolley déambulait à travers la ville. L’idée devint fort populaire, si bien que des milliers de voitures semblables sillonnèrent le pays en peu de temps. L’une des premières fut installée à Chicago, State Street, par Aaron Jones qui opérait lui-même avec un bénéfice considérable. Ce fut le noyau de la firme actuelle : Jones, Linick and Schaeffer. (( Bientôt, les propriétaires « touristes » furent poussés à donner d’autres vues, et, ce faisant, imaginèrent le fameux cinéma : « Store Show ». Un bonisseur fut adjoint à l’opérateur. Les classes riches octroyèrent leur clientèle et leur venue provoqua, avec le développement du store show, l’évolution extraordinaire de la cinématographie. En 1906, des milliers d’établissements s’ouvrirent, Pathé frères et George Méhès fondèrent des agences à NewYork. Néanmoins, les fabricants ne pouvaient suffire. Edison faisait au plus deux films par mois. Il obtint ses patentes en 1907 et consentit des licences à d’autres fabricants. « Cette même année parurent les Compagnies Kalem et Essanay, puis la Selig Polyscope C". Huit films sortaient en moyenne par semaine. « E’ année suivante, la demande augmenta tellement que la Compagnie Pathé frères éleva ses importations hebdomadaires à six sujets nouveaux. Les production s américaines étaient alors de qualité assez médiocre, mais elles ne tardèrent pas à s’améliorer. (( Les marchés seuls servaient alors de moyens de contrôle. Herbert Miles en ouvrit un dans les ateliers de la Biograph C“, Eugène Cline en ouvrit un autre à Chicago. On y apportait des films de chez les fabricants et on les louait, aux propriétaires de théâtres, contre la remise d’une indemnité hebdomadaire. L’idée eut tant de succès qu’à la fin de 1908 on comptait environ 150 marchés aux Etats