Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 75 — avec la vigueur de la conviction, les représentants de toutes les associations professionnelles, loueurs et exploitants, déclarent que dans la situation peu brillante de l’exploitation, une surcharge de dépenses de cette importance, grèverait leurs entreprises au point de les rendre improductives. Taillables et corvéables à merci, il n’est pas de ville en Allemagne où les directeurs de cinémas ne soient soumis déjà à des charges fiscales très compliquées et très lourdes. Les frais d’électricité, de loyer, de publicité ne cessent d’augmenter en des proportions formidables. Quant au prix du film, nous savons trop ce que coûte à l’heure actuelle le mètre de film sensationnel pris en location. Certes il reste à l’exploitant pour composer son programme des films d’actualité, de plein air, et de fantaisie, sur lesquels il lui serait permis de réaliser quelques bénéfices. Malheureusement ce n’est pas ces films que réclame à présent le public. On lui a tant répété à la bonne foule des cinémas qu’elle ne serait digne de se comparer aux spectateurs plus raffinés du théâtre que lorsqu’on lui présenterait sur l’écran comme sur la scène des drames d’écrivains illustres, joués par des artistes illustres! Nous avons été des premiers à nous réjouir de sentir le goût du public s’affiner dans ce sens et demander des pièces posées, bien composées et bien jouées. Mais les films de ce genre sont chers et vouloir surcharger de nouveaux frais le budget des directeurs de cinémas, c’est les mettre dans l’impossibilité de maintenir la qualité de leurs programmes au niveau du goût du public. Une solution encore s’impose à quelques esprits ; Reporter sur le public les frais de la nouvelle taxe en augmentant de façon générale les prix d’entrée de tous les cinémas au moyen d’une entente des propriétaires, contrôlée par les fournisseurs de films. Il y a longtemps que nous réclamons cette entente. Mais vraiment le moment est bien mal choisi, lorsque les fabricants de films viennent de donner un si mauvais exemple de solidarité professionnelle, de demander aux exploitants de se mettre d’accord sur une mesure qui risque de leur causer pai son application un tort considérable. Pouvonsnous croire que le public, celui parmi lequel se recrute la majeure partie de nos salles, marchera dans la combinaison. Ne nous frappons pas des bruits chroniques qui se rééditent sans cesse d’après lequel la foule commence à nous tourner le dos, mais ne demandez pas à vos clients un sou de plus pour un spectacle que vous n’améliorez pas en proportion. Hans Bach. Clos c oià PIEniEBE FIBmilDE EB BBSSIE | de Cinématographes et Films ^ A 5\OSCOU, Tverskaia SUCClfXtSALïl SainL-PéLersbourg, Nevsky ÏOO Adresses télégraphiques ; Moscoa=Photoprogrês Vêtershourg=Photodrankoff