Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 85 — but de fournir des moyens pour échapper en cas d’incendie; 2” Règlements pour permettre d’échapper, en cas d’incendie, dans le cas où le bâtiment serait en partie employé comme dépôt de celluloïd ; 3° La prohibition de se servir d’immeubles situés au-dessous d’immeubles contenant des locataires, ou, si la permission est accordée, de s’en servir, le consentement du Council est absolument nécessaire et le Council peut y attacher toute condition qui leur semble désirable ; 4” Le droit de faire les conditions sous lesquelles les films doivent être gardés; 5“ Le pouvoir d’obtenir des plans dans tout bâtiment employé comme dépôt de celluloïd; 6° Le droit d’organiser l’exécution et le maintien des travaux. Les lois réglementaires, une fois composées, doivent être soumises à la corporation et plus tard confirmées par le Secrétaire d’Etat, avant de devenir légales. Une autre clause indique que les droits d’enregistrement, pour les dépôts de films, ne s’élèront pas à plus de 1 3 francs. Les officiers du Council peuvent réclamer des échantillons de films, qu’ils doivent payei et la personne intéressée a le droit d’être présente pendant l’expérience faite sur les échantillons de films. Toute personne enfreignant l’acte sera sujette à une amende ne s’élevant pas à plus de 20 liv. st. et augmentant de 1 0 liv. st. par chaque jour où l’offense continue. Il est interdit de vendre des cinéma-films aux enfants au-dessous de seize ans et l’amende en cas d’une telle offense ne s’élèvera pas à plus de 2 livres pour la première condamnation. Le bill entrera en force en avril 1915. * ** Il est probable que le nom de Starcbfield ne rappellera rien à nos lecteurs français mais sans nul doute il attire et attirera un public nombreux dans nos cinémas. Il y a quatre mois environ Starcbfield fut, comme je l’indiquais plus haut, emprisonné et jugé pour le meurtre de son petit garçon, un enfant d’une huitaine d’années. Un soupir de soulagement s’exhala de toutes les poitrines lorsque, faute de preuves, on le relâcha. Starchfield, une fois libre, s’adressa au Home Secretary pour une indemnité, qui lui fut refusée; il est à espérer que le cinéma se montrera plus généreux que le Gouvernement, bien qu’une somme d’argent soit incapable d’effacer les heures d’agonies que le malheureux eut à subir dans le « Dock ». Le film dont Starcbfield est le héros n’a rien à voir avec ces terribles scènes, mais c’est tout simplement un drame dans lequel le héros, injustement accusé de vol, est capable de prouver son innocence et d’accomplir un fait de grande bravoure. Robert Roussel. Lettre de Belgique {Par correspondance spéciale) Les affaires sont plutôt calmes, les préoccupations extérieures s’ajoutant à l’été, pour éloigner de nos salles les spectateurs ordinaires. Plusieurs établissements ont affiché la « clôture annuelle » qui marque la trêve des recettes pour cause de villégiature. Le Tour du Monde, rue Neuve, qui ferme cet été, a installé, dans son hall d’entrée, un déballage de dentelles et y fait, d’ailleurs, de très beaux profits. On prête l’intention, au propriétaire, de continuer cette double exploitation en hiver; dans la journée, commerce de dentelles et le soir cinéma, dans la salle du fond. Nous avions déjà, rue de Brabant, le cinéma marchand de chaussures; à quand le cinéma « moules et frites » ? Le Colyseum (Etablissement Van Goitsenhoven) annonce son ouverture pour octobre prochein. * Malgré les difficultés du marché, de nouvelles maisons de location s’installent encore et nous en verrons d’autres. Les acheteurs-loueurs belges sont étouffés et n’arrivent qu’à grand peine à amortir leurs films. Mais les exploitants se réjouissent de cet état de choses et bénéficient de la concurrence des loueurs, puisque les tarifs de location baissent tous les jours. Certaines maisons donnent couramment à 0,15 et à 0,1 0, des films exclusivité, copie neuve, avec une importante publicité. Pourquoi la concurrence s’avilit-elle au point de perdre à la fois la raison même du commerce... le profit? * * * Un banquet intime a eu lieu le 1 5 juillet dernier, à l’Hôtel de la Monnaie, à Bruxelles, pour fêter le premier anniversaire de la fondation de la Chambre syndicale belge. La cérémonie fut charmante et les convives ne se séparèrent que très avant... dans la matinée du lendemain.