Cine-Journal (Jul-Aug 1914)

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— 93 — Les alliages les plus employés pour la consitruiction des rhéostats, sont : 1 “ le ferro-nickel, dont la résistance spécifique très variable dépend de la composition de l’alliage, est en moyenne de 0,783 ohm par mètre de longueur et millimètre carré de section; 2° le maillechort, dont la résistance spécifique, également très variable, peut être prise égale à 0,3 ohm par mètre de longueur et millimètre carré de section. Pour déterminer la section des fils placés entre deux plots consécutifs, il faut tenir compte de la plus forte intensité du courant qui les traverse. La pratique a montré que l’on peut admettre pour les types de rhéostats courants une intensité de 2 ampères par millimètre carré de ferro-nickel et de 4 ampères par millimètre carré de mail'lechort, pour ne pas dépasser une température de 150”. Adoptons, par exemple, du maillechort. Les différentes résistances calculées plus haut devraient avoir les sections suivantes : Poar 50 amp., l'“ réilitaoci : 50 ; _ == 12“™^ 5 soit 4 m fil dt 40/10'^ di "V" 45 — 2» — = llmm2,25 4 38/10" m '»/”■ — 40 3-^ 40 _ = lO"'-"^ 4 36/10» ^l“/-' 35 — 4*^ — 35 — = 8"‘“-y 5 4 34/10‘'(l.'■'r 1 1 — 30 — 7mm2 5 4 ’ — 31/10» do 1 1 — 25 — ~ 25 4 — 29/10» do — 20 — 7» — 20 c . 4 26/10» de™/'" 15 — 8" 15 — = 3”™-*, 7 5 4 22/10» de ™/“ 10 9^^ 10 — = 2™“‘'^,5 18/10» de “/'“ 5-10'^ 5 — =r 1““2,25 13/10» de ™/“ Dans la pratique, on adopte trois ou quatre sections différentes, par exemple du 40/10 pour les quatre premières résistances, du 31/10 pour les quatre suivantes et du 18/10 pour les deux dernières. Connaissant ainsi la section des fils constituant les résistances, on peut déterminer la longueur à donner à ces fils en se servant des résistances kilométriques données par le fabricant. Par exemple, pour la première résistance de 1,3 ohm, nous avons du 40/10 et le fabricant donne une valeur kilométrique de 24,66 ohms, la longueur du fil à utiliser sera de : 1,000 X 1,3 24,66 = 52'“,7 environ. On procéderait de même pour les autres. Là s’arrêtent les calculs électriques proprement dits. La deuxième partie est beaucoup plus compliquée et se rapporte à la disposition générale du rhéostat : nombre de boudins, nombre de spires par boudin, diamètre des boudins, longueur des boudins, intervalle entre deux boudins, etc., toutes dimensions et valeurs essentiellement variables, demandant un certain nombre de tâtonnements. Nous ne procéderons pas à ces calculs, sans intérêt d’ailleurs. Nous pensons avoir donné les éléments nécessaires permettant de prédéterminer les grandes lignes d’un rhéostat ou de vérifier à la la ra son si un rhéostat répond aux conditions de fonctionnement auxquelles il doit être soumis; le reste relève de la science des ingénieurs électriciens et des spécialistes. Conseils pratiques, — Nous terminerons cette étude en donnant quelques conseils pratiques : 1 ° Placer autant que possible le rhéostat verticalement, afin d’avoir une meilleure ventilation des boudins et pour éviter que, sous l’action de la chaleur, les boudins, en se dilatant, ne viennent en contact les uns avec les autres ; 2” Installer les rhéostats loin des tentures ou boiseries peur éviter tout risque d’incendie, étant donné la grande quantité de chaleur dégagée ; 3° Pour protéger le personnel contre tout contact avec les fils résistants, faire recouvrir les boudins d’une toile métallique très ajourée, afin d’éviter une diminution de la ventilation. 19. — A quoi reconnaît-on qu un rhéostat est surchargé? On reconnaît qu’un rhéostat est surchargé, c est-à-dire que la section du fil employé ne correspond pas à l’intensité du courant qui doit passer, lorsque sa température s’élève et que les fils arrivent à rougir. Exemple : Considérons un rhéostat normalement établi pour un courant de 1 10 volts et une intensité de 25 ampères. Si nous déplaçons la manette de gauche à droite en l’arrêtant sur les plots, l’intensité varie et l’aiguille de l’ampère-mètre monte graduellement de 8 à 25 anor pères, suivant une température normale qui peut aller jusqu’à I 50 degrés. Mais admettons qu’au lieu d’une tension d’alimentation de 110 volts, nous fassions passer dans ce rhéostat, un courant produit par une différence de potentiél de 1 50 volts, les spires extrêmes s’échaufferont considérablement jus