Cine-Journal (1913)

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G Année. — N° 28G 1er Mars 1913 Ciné* Journal Organe hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAC flBOMMEMEriTS : Le Numéro : 25 cent. Rédaction & Administration FRANCE 30, Rue Bergère CJn an 10 fr. PARIS ÉTRANGER Ud an 42 fr. Paraît le Samedi Deuxième Procès... Deuxième Victoire ! La Fédération du Midi triomphe encore à Hyères Ainsi que nous l'annoncions, les premiers, dans notre numéro de la semaine dernière, M. Ciraudon, propriétaire directeur de /’Eden Cinéma à H 'pères ( Var ) a gagné son procès — le procès de la liberté — contre les pouvoirs publics. La victoire qu'il remporte peut être inscrite en lettres d'or sur le drapeau de la Fédération du Midi, à côté de celle qui marquait au début de l'année 1913 le premier succès de nos amis de Marseille. Bien que personne n'ait oublié l'affaire Ciraudon pour laquelle le CinéJournal a lutté de tout son cœur, on nous permettra d'en rappeller l'historique pour en faire mieux apprécier le résultat. En juin 1912, le maire d' H pères prit un arrêté en vertu duquel étaient interdites dans les cinémas « toutes vues ou exhibitions de toute nature représentant des agissements criminels ». A la suite de cet arrêté, cinq contraventions furent dressées en peu de temps contre M. Giraudon, propriétaire et directeur de l'Eden-Cinéma, pour cinq films jugés immoraux ou représentant des agissements cri minels qu'il avait fait dérouler sous les peux du public dans la salle de spectacle. L'affaire vint devant le tribunal de simple police d'Hpères et M6 Miane, du barreau de Marseille, présenta la défense de M. Ciraudon. A cette audience, M. F ausset-Crivelli rendit alors un jugement par lequel M. Fouassier, professeur de philosophie au Ipcée de Toulon, était nommé expert avec mission de faire dérouler devant lui les cinq fils incriminés et de fournir ensuite son appréciation sur les faits qui étaient reprochés à M. Giraudon. Cette opération apant eu lieu et M. Fouassier apant déposé son rapport, M. F ausset-Crivelli, ancien bâtonnier et premier juge suppléant de justice de paix à H pères a rendu le 2 1 février — vendredi dernier — un jugement qui relaxe sans dépens notre ami M. Ciraudon et détruit purement et simplement l'accusation. Voici les termes du principal atten de cet excellent jugement : « Attendu qu'il résulte du rapport :