Cine-Journal (1913)

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31 Prochainement — QU O VADISl Le Succès de la CINÈS L AUBERT, Concession. Le Coin des Chercheurs Nous commençons aujourd'hui, sous la signature bien connue de M. E. Ventujol, une étude de vulgarisation scientifique sur la Cinématographie en couleurs. Placé sur un terrain purement technique, en dehors de toutes considérations d'intérêt personnel, notre collaborateur s’efforcera surtout d’initier nos lecteurs aux principes assez délicats d’un problème plus que jamais actuel. Nous ne doutons pas que sa science positive et son impartialité donnent à ces quelques articles, une Valeur éducative certaine et préparent les chercheurs à l'entière connaissance de la cinématographie en couleurs. La Rédaction. CONSIDÉRATIONS SUR LE Cinématographe en Couleurs Principes de la Trichromie La lumière blanche étant constituée par le mélange en proportions déterminées de lumières de toutes longueurs d’onde, si de ce mélange nous éliminons avant son arrivée à l’œil quelques-unes d’entr’elles, nous percevons une sensation de couleur : la couleur est donc liée à la longueur d’onde. La lumière blanche est donc la meilleure source de couleurs; pour étudier celles-ci on isole les radiations dont elle est composée à leur état primaire; l’instrument le plus employé est le <( Spectroscope ». En examinant un spectre fourni par cet instrument on a la sensation qu’il ne contient que trois couleurs : l’orangé rouge, le vert et le bleu violet; en effet le jaune et le bleu vert n’occupent que des bandes de transition très étroites. Ce fait concorde avec la théorie admise de puis longtemps en peinture qu’un mélange en proportions convenables de trois couleurs exactement choisies permet de reproduire toute la variété des couleurs simples ou complexes qui sont dans la nature : ces trois couleurs sont appelées fondamentales ou primaires. Si l’on projette sur un écran blanc, au moyen de trois lanternes à projection, trois faisceaux de lumière colorée obtenus en plaçant devant chaque source lumineuse un écran filtre composé d’un verre recouvert de gélatine colorée ne laissant passer qu’une des trois couleurs fondamentales et si l’on ne superpose que partiellement les trois faisceaux lumineux, on voit que : 1 0 Le faisceau de lumière violette superposé à celui de lumière verte donne de la lumière bleue. 2° Le faisceau de lumière violette superposé à celui de lumière orangée donne de la lumière rouge. 3° Le faisceau de lumière verte superposé à celui de lumière orangée donne de la lumière jaune. 4° Les trois faisceaux superposés donnent de la lumière blanche. Cete façon de mélanger les couleurs par additions de lumières s’appelle « Méthode additive ». Maintenant, si, au lieu de superposer des lumières colorées, on mélange des couleurs matérielles ou, pour parler plus exactement, des pigments colorés, les résultats ne sont pas semblables; ils sont analogues à ceux obtenus en superposant des verres colorés : par exemple en superposant un verre hleu qui arrête la lumière rouge et la lumière jaune avec un verre jaune qui arrête la lumière bleue, la lumière blanche examinée à travers ces deux écrans colorés est devenue verte par soustraction. s. r on superpose partiellement sur du papier blanc, trois couleurs primaires convenablement choisies on voit que : 1 0 La superposition du jaune et du rouge donne de l’orangé. 2° La superposition du jaune et du hleu donne du vert. 3" La superposition du bleu et du rouge donne du violet. 4" La superposition des trois couleurs donne du noir. Cette façon de mélanger les couleurs s’appelle « Méthode soustractive ». Ces expériences permettent de comprendre le principe de la photographie des couleurs par la