Cine-Journal (1913)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

2j$Z9tëÊiL&<z£$fc£ g JÏÊiïj. 'idfcs o^U gj$ggg|ffi|£ '^§fîg> gj&gg a5%ÈL %$&£ a$Zs) HEPWORTH L'ENFANT PRODIGUE Drame Un matin, M. Blanchard reçoit la visite d’un employé de la banque où il dépose tous ses fonds. Il apprend avec douleur que son fils a imité sa signature sur des chèques et les a mis en ciculation. Il fait appeler l’enfant dévoyé qui, devant les preuves, ne peut qu’avouer sa faute. M. Blanchard ne badine pas, il chasse l’imposteur de la maison familiale. Sans ressources aucune, le jeune homme, pendant deux ans, vit d’expédients et, de chute en chute, devient l’égal des vagabons. Un jour, cependant, un de ses semblables maltraite une pauvre femme, il la défend, une rixe s’ensuit, il est blessé sérieusement. Transporté à l’hôpital, il y est soigné pendant un mois. Eloigné du mauvais milieu où il vivait, il fait de sages réflexions et, en sortant de l’hospice, il prend la résolution d’aller implorer le pardon de son père. Tout honteux, sous ses haillons, il rôde aux alentours de la maison familiale. S’il pouvait apercevoir son vieux père, regrettant le geste qui l’éloigna d’auprès de lui, il irait sans tarder se jeter à ses genoux. Mais il n’ose pas, il ne veut pas se montrer dans l’état où il est aux domestiques, et pénètre dans la maison paternelle comme un voleur en escaladant une fenêtre. Tout ainsi, il pénètre dans une pièce sombre, le bruit qu'il a fait a éveillé l’attention; son père, redoutant l’intrusion d’un cambrioleur, s’empare d’un revolver et, par la porte entr ouverte, tire au jugé. Un bruit sourd et un corps s’effondre sur le plancher. M. Blanchard appelle, ou apporte des lumières, il s’avance et reconnaît — ô désespoir — son propre fils. Il s’affaisse auprès de lui, la balle qu’il a tiré a fait deux victimes. Longueur : 268 mètres. — Virage ; 90 mètres. — Affiches en couleurs eyçgv E'TO EUT'-' Bulletin L AUBERT