Cine-Journal (1913)

ijfâïyi ij&iSi X^c. O' *>î c* o :"o' ’^' i o/X rd&Zs -jfà&'îJ : ^ iXc ,Vs_ o : u. Ovo •y yfï ~ ti5@iL; û^I&> <i$?± ^XC;: jeunes officiers. A ce bal assiste, entre autres, Mlle Rose, fille de M. Bnsson, ministre de la guerre, et Edmond et Emile sont tous les deux épris de la jeune et charmante jeune fille. Pendant le bal, le malheur veut que Rose tombe du haut d’une balustrade. Elle a cependant la présence d’esprit de s’accrocher à la corniche du bâtiment, où elle reste suspendue entre la vie et la mort. Sous ses pieds, un fleuve roule avec fracas ses eaux troubles, prêt < à l’engloutir. Pour la sauver, il faut agir vite, ses forces pouvant la trahir à tout moment. Désespéré, le ministre supplie les jeunes officiers de se porter au secours de la jeune fille, mais ceux-ci ne montrent aucun empressement. Alors, Emile, qui, jusqu’ici, s’est tenu modestement à l’écart, propose qu’on le hisse au moyen d’une corde jusqu’à Rose, et, par un effort presque surhumain, il réussit à la sauver. Dès ce moment, Edmond comprend qu’il est déchu dans l’esprit de Rose. Malgré cela, il la demande en mariage, mais il reçoit un refus formel. Cependant, Emile travaille nuit et jour à une invention, dont la réalisation serait d’une importance capitale pour l’armée : la construction d'un canon contre les dirigeables et les aéroplanes. Enfin, son intelligence et son travail sont couronnés de succès, et le jour arrive où il peut exposer son invention au ministre, qui s’y intéresse vivement. A cette occasion, le ministre s’aperçoit que sa fille s’intéresse beaucoup plus à l’inventeur qu’à l’invention. Quelque temps après, il donne de nouveau un grand bal, où Rose et Emile s’expliquent enfin l’un à l’autre, au grand dépit d’Edmond, qui les épie et voit Emile prendre Rose dans ses bras et l’embrasser tendrement. Alors, Edmond conçoit de la haine contre les deux jeunes gens et décide de se venger. Il rentre précipitamment chez lui, et l’occasion de mettre à exécution sa funeste résolution ne se fait pas attendre. Un jour, le ministre se rend avec sa fille à la forteresse pour inspecter les préparatifs qui s’y font pour la démonstration de l’invention d’Emile. Quand ils sont partis, Edmond court à la chambre noire de la forteresse afin de faire éclater une des torpilles mouillées dans le port, mais avant qu’il ait réussi à accomplir son projet infâme, Emile survient et l en empêche. A cause de leur ancienne amitié, Emile tient secret cet incident, mais Edmond, dont la haine n’a fait que s’accroître, n’en pense pas moins à se venger. Enfin, arrive le grand jour, Emile va exposer en public son invention dans tous ses détails. Fier et heureux, il explique le fonctionnement de l’appareil et, montrant du doigt le grand manomètre, il dit : « Quand l’aiguille arrive à ce point, il se produit une catastrophe! » Edmond écoute attentivement ses paroles. Ses yeux s’enflamment et ses regards se fixent sur le point rouge, et quand tous les assistants, conduits par Emile, se rendent sur les remparts pour voir le fonctionnement de l’appareil, Edmond se glisse dans la chambre des machines, où il saisit le robinet qui met en marche le manomètre, et, lentement, l’aiguille s’avance vers le point rouge. Au dernier moment, Emile est prévenu par un des mécaniciens, qui a observé le mouvement d’Edmond, et il arrive juste à temps pour empêcher la catastrophe, mais avant qu’il ait pu demander compte à Edmond de son acte coupable, celui-ci s’est fait justice lui-même en se tirant un coup de revolver. Profondément ému de la mort tragique de son ami, Emile s’en va rapporter le fait au ministre, mais il n’a besoin que d’un regard sur Rose pour s’assurer qu’elle l’aime toujours et plus que jamais, et son cœur s’emplit d’un immense bonheur. Long. 627 m. — Vir 600 m. — 2 Aff. en eoul. Imx2.25 et 2mx 2.25 -\y~ o? ~ Bulletin L. AUBERT