Cine-Journal (1913)

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— 61 — Continental Film Exoliangs 28, Gerrard Street SItraONE'IoNDÙS LONDRES W. A.B^sth.W.o TÉLÉPHONE N ° : 1223 REGENT Maison spécialisant l’Exportation FILMS NEUFS & D’OCCASIONS DE TOUTES MARQUES à partir de 10 Centimes le mètre SI VOUS CHERCHEZ des Vues Longues {(Sensationnelles donnez votre adresse et nous vous enverrons NOS LISTES régulièrement NOUS METTONS A LA VENTE chaque semaine 15 à 20,000 mètres de VUES usagées seulement Quelques semaines. Chaque Vue Garantie en Excellent Etat Titres en toutes Langues DEMANDEZ NOS LISTES s’en vont vieilles de quinze jours à peine grossir le tas des stocks improductifs. M ais les loueurs? disent des esprits chagrins n’est-ce pas leur disparition imminente que scelle en se généralisant la nouvelle méthode? On a dit en effet que les jours des loueurs étaient comptés. Je ne le crois pas. Il y a place pour tous au grand soleil cinématographique. Ce sera aux loueurs de s’adapter au nouvel état de choses. Les uns exploitant les monopoles que leur auront cédés les éditeurs, tels MM. Emile Schilling à Cologne, Charles Süring à Berlin, M. Christensen à Berlin pour la Nordisk; les autres abandonnant leur rôle de loueurs proprement dits pour devenir des « commissionnaires », tous sauront s’entremettre utilement dans les transactions entre éditeurs et exploitants. Il n’est pas douteux que cette transposition, si elle ne restreint guère leur influence, diminuera sensiblement leurs risques commerciaux. A ceux enfin qui craignent que les exigences des fabricants débarrassés de l’action régulatrice des loueurs ne s’abattent lourdement sur les épaules des exploitants, il y a lieu de répondre que les éditeurs sont conscients de leurs intérêts et que plus sages que le paysan du fabuliste, ils n’iront pas dans un geste de stupide cupidité étouffer la poule aux œufs d’or. ::: Hans Bach. NOUVELLES DIVERSES C’est avec l’énergie du désespoir que les exploitants allemands luttent contre les tracasseries des pouvoirs publics. On nous informe de Dusseldorf que les membres affiliés à l’Union des directeurs de cinémas de la Prusse Rhénane et de Westphalie ont résolu de fermer leurs exploitations à partir du 1er avril pour une durée de trois mois, dans le but de protester contre le refus des autorités locales d’examiner les revendications des cinématographistes. On espère que les pertes que subiront du fait de cette grève le fisc et les usines d’électricité impressionneront enfin les municipalités récalcitrantes. ¥ M. Fritz Freund, de Vienne, a accepté la représentation générale pour l’Autriche des films Aquila. * ** La censure berlinoise en a de bonnes. A l’occasion de l’entrée solennelle à Berlin de la fille de 1’ empereur, la jeune princesse VictoriaLouise, fiancée au duc de Cumberland, quelques fabriques avaient réussi ce reportage cinématographique de présenter le soir au -public les vues prises le matin même du cortège princier. Mais elles comptaient sans la censure. Anasthasie, désireuse de s’assurer que rien d’indécent sous un titre fallacieux n’était offert aux yeux innocents des braves Berlinois, insista pour que les films du défilé lui fussent présentés au préalable. Malheureusement quand l’arrêt des censeurs fut rendu, les bandes avaient perdu leur mérite d’actualité. * * * Le directeur de la censure berlinoise, M. le professeur Brunner, dont on connait les bons sentiments à d’égard de notre industrie, vient de publier un ouvrage intitulé : « La Cinémato P ROC H A I NE ME NT “QUO VADIS” Le Succès de la CINÈS L. AUBERT, Concessionnaire