Cine-Journal (1913)

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« elle n'a pas encore réussi à commer« cialiser la cinématographie en cou« leurs naturelles. C'est qu'il p a une « grande différence entre un succès « scientifique et un succès commer« cial. » On pourrait relever de graves mexact tud.es dans ces affirmations. Le cinéma ci couleurs n’est pas le fait exclusif du « Kinemacolor » (Ch. Urban et G. Smith) . Si cette marque est en effet très connue, d’autres le sont aussi et nos écrans français s’illustrent depuis quelques mois déjà du nom de M. Gaumont, qui a parfaitement réussi à commercialiser la cinématographie en couleurs, après avoir, avec elle, obtenu les plus vifs succès scientifiques. Est-il besoin d’ajouter que d’autres chercheurs français ont surpris les secrets du cinéma en couleurs directes et que des expériences très satisfaisantes ont heu à Pans, chaque semaine, pour la plus grande joie des inventeurs et des amis du cinéma? 1 homas Alva Edison sait d’ailleurs fort bien toutes ces choses, car il s’est parfaitement documenté sur tout ce qui touche ces travaux lors de son dernier passage en Europe. Mais que peut-ii faire contre le zèle des interviewers et des hommes d’affaires échauffés qui s’agitent autour de lui? L’illustre inventeur espère, dit-il, placer des films parlants dans six ou sept théâtres de NewYork, et n’attend plus pour la réussite de sa création que le concours des « opérateurs chargés de la machine ». Le bon fonctionnement des appareils serait ainsi soumis à l’habileté des mécaniciens! Nous avons peine à comprendre. Depuis de longues années déjà, les films synchronisés sont connus du public français et les Filmparlants Gaumont passent tous les jours dans nos salles parisiennes, notamment à l'Hippodrome Gaumont Palace. Des comédies entiè res, telles que L'Asile de nuit , de Max Maurey, étaient encore à l’affiche ces jours-ci. Tout cela est pour nous du domaine commun! Edison n’innove rien dans ce genre. Il vient à une heure où d’autres ont déjà conquis la plus belle notoriété et, dût-il se couvrir d’une gloire nouvelle, personne ne saurait oublier les magnifiques réalisations dues aux Etablissements Gaumont. Ayons donc la fierté de nos efforts et de nos inventions et souvenons-nous que la France peut à bon droit, près du nom d’Edison, écrire ceux des Marey, des frères Lumière, des Pathé et des Gaumont — créateurs et vulgarisateurs de la cinématographie. G. Dureau. ♦ L’Invention du Film Cinématographique La justice américaine vient de trancher judiciairement la question de la paternité du film cinématographique. Cette paternité était revendiquée par Edison, le tribunal la lui refuse et l’attribue à Eastman. La contribution d’Edison dans le cinéma réside dans le dispositif d’entrainement du film, mais le film lui-même n’est pas son invention. — Les Brebis Galeuses M. Sprécher, de la M. P. Sales Agency, nous signale qu’il lui a été volé dernièrement une copie du film « La fille de l’Inspecteur de la voie », de Kalem, long de 234 mètres, et édité le 3 1 janvier 1913. Il a été vendu de ce film une copie à l’Agence Générale, 1 6, rue Grange-Batelière, et une copie à la Maison Aubert. Toute personne, en France, en Belgique ou en Suisse, qui aurait vu un film de ce nom et d’une autre provenance, serait bien inspirée en communiquant immédiatement avec M. Sprécher. Une bonne récompense est promise à quiconque donnera une indication permettant de retrouver le film volé.