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chauffeur le prend dans sa voiture. Arrivé à l’adresse indiquée, il le fait descendre, et, aidé par la patronne de l’hôtel, réussit à mettre au lit le prétendu ivrogne. Cependant, à peine Jean est-il seul, qu’il saute du lit et quitte furtivement la maison. Entre temps, Georges est rentré chez lui. Au fond, il est dégoûté de la vie qu’il mène, et il écrit une lettre à Jean dans laquelle il lui demande de ne pas venir le chercher pendant quelque temps, car il a pris la ferme résolution d’achever ses études. La lettre finie, il descend pour la mettre à la boîte aux lettres. A son retour, il trouve toute la maison bouleversée. Dans le salon, il voit le corps sanglant de son père assassiné. Sa sœur et la vieille gouvernante sont au désespoir. Immédiatement, Georges prévient par téléphone le commissaire de police qui arrive peu après pour procéder aux premières constatations. L’indice le plus important est le revolver. On découvre qu’il appartient à Georges. La vieille gouvernante déclare avoir entendu celui-ci demander de l’argent à son père, qui le lui a refusé. Ce témoignage est terrible pour le pauvre jeune homme et a pour résultat immédiat que le commissaire de police juge prudent de s’assurer de sa personne et l’emmène au poste, malgré les protestations les plus énergiques de son innocence et les larmes de sa sœur.
Par les journaux, le détective Charles Deveaux apprend l’assassinat qui lui fait penser à la scène dont il a été témoin dans le restaurant de nuit où Georges et Jean s’amusaient avec des filles. Suivant une inspiration subite, il se rend à la prison et demande à parler à Georges. Après lui avoir fait subir un interrogatoire serré, le détective est persuadé que ce jeune homme si franc n’est pas l’assassin. Sa pensée se porte alors sur Jean Rivoir, et une voix intérieure lui dit que c est lui qui a assassiné le vieux rentier, mais comment le prouver. Le jour même de sa visite à la prison, il va trouver Irène pour lui dire bonjour de la part de son frère, et touché du chagrin de la jolie jeune fille, il lui promet de prouver son innocence et de trouver le vrai coupable. Puis il se rend chez Jean Rivoir pour savoir si celui-ci est informé de 1 assassinat, mais Jean qui est sur ses gardes feint l’ignorance. Le détective le quitte en lui faisant ses excuses de l’avoir dérangé, et en sortant oublie exprès sa canne. Lorsque 1 instant d après il revient la chercher, il surprend Georges en train de brûler la lettre que Georges lui a adressée. Jean se trouble si visiblement que M. Deveaux est certain d avoir devant lui 1 assassin, mais il n’a toujours pas de preuves formelles contre lui. Il fait surveiller la maison par un de ses aides, et peu après celui-ci téléphone que Jean vient de sortir. L instant d apres, IV1. Deveaux arrive avec deux autres détectives. Ils examinent à fond 1 appartement de Jean sans trouver cependant l’argent volé, mais dans le poêle M. Deveaux trouve les restes de la lettre brûlée et s’en saisù. Les deux détectives n’ont pas encore fini leur perquisition quand Jean rentre. Voyant par le trou de la serrure à qui il a affaire, Jean cherche à détourner l’attention des détectives et enflamme quelques tapisseries dans l’antichambre. Sentant 1 odeur de brûlé, ceux-ci sortent précipitamment, et Jean en profite pour se glisser dans la chambre et prendre l’argent caché sous le matelas, après quoi il saute par la fenêtre. M. Deveaux s’aperçoit, mais trop tard, qu’il a été joué.
Dans 1 après-midi, il va de nouveau trouver Irène pour lui apprendre où en est l’affaire. Pendant sa visite, la bonne vient annoncer Jean Rivoir, et au même instant, Deveaux a formé son plan. Il dit à Irène qu’il va s’éloigner pour quelque temps et la prie de retenir Jean jusqu à cç qu il revienne. Une fois dans la rue, il hèle un auto et se fait conduire chez lui. Là, il se maquille de façon à ressembler au rentier assassiné, après quoi, il retourne chez Irène qui, suivant ses instructions, quitte le salon, laissant seul Jean.
Alors, M. Deveaux, déguisé comme l’assassiné, ouvre subitement la porte. Saisi d’horreur, Jean s’affaisse, frappé d’ un choc nerveux, et quand Deveaux le presse de questions pour lui arracher 1 aveu de son crime, il fait un signe de tête affirmatif et retombe en expirant sur le fauteuil. Rayonnante de joie, Irène se rend avec Deveaux à la prison pour faire délivrer son frère, et celui-ci ne sachant comment remercier son sauveur, Irène s’en charge en mettant son bras sous celui de Deveaux et en le regardant si tendrement qu’il se sent largement récompensé de ce qu il lui a été donné de faire pour eux. ,
Long. 867 m. — Vir, 780 m. — 2 Aff. en eoul. \ mx2.25.
Bulletin L. AUBERT