Cine-Journal (1913)

— 17 — o^gâ g&p (Ü PASQUALX Science Fatale P>B*OŒhaïne!ment % 3 fa^|, a^a a^a T^v T^T f^|7 T^V T^V T^V 9^9 T^f CONSIDÉRATIONS SUR LE Cinématographi en Couleurs Principes de la Trichromie (Suite) II. — Procédés divers de photographie des couleurs. Dans le chapitre précédent, nous avons énoncé les principes généraux de la trichromie, car c’est à l’heure actuelle le seul procédé qui permette d’obtenir des résultats pratiques, mais il existe d’autres méthodes de photographie des couleurs que nous allons passer rapidement en revue, bien qu’elles ne soient pas pour le moment applicables à la cinématographie. En premier heu, il faut citer la méthode interférentielle du professeur Gabriel Lippmann, pour donner une idée générale de cette admirable découverte. Je ne puis mieux faire que de reproduire la communication qu’il fit à l’Académie des sciences : « Je me suis proposé d’obtenir sur une plaque photographique l’image du spectre avec ses couleurs, de telle façon que cette image de meurât désormais fixée et peut rester exposée indéfiniment au grand jour sans s’altérer. « J’ai pu résoudre ce problème en opérant avec les substances sensibles les développateurs et les fixatifs courants en photographie, et en modifiant simplement les conditions physiques de l’expérience. « Les conditions essentielles pour obtenir les couleurs en photographie sont au nombre de deux: 1° continuité de la couche sensible; 2° présence d’une surface réfléchissante adossée à cette couche. « J’entends par continuité l’absence de grains : il faut que l’iodure, le bromure d’argent, etc,, soient disséminés à l’intérieur d’une lame d’albumine, de gélatine ou d’une autre matière transparente ou inerte, d’une manière uniforme et sans former de grains qui soient visibles au microscope; il faut qu’ils soient de dimensions négligeables par rapport à la longueur d’onde lumineuse. « L’emploi des grossières émulsions usitées aujourd’hui se trouve par là exclu. Une couche continue est transparente, sauf ordinairement une légère opalescence bleue. J’ai employé comme support l’albumine, le collodion et la gélatine, comme matières sensibles l’iodure et le bromure d’argent, toutes ces combinaisons donnent de bons résultats. « La plaque, sèche, est portée par un châssis creux où l’on verse du mercure; ce mercure forme une lame réfléchissante en contact avec la couche sensible. « L’exposition, le développement, le fixage se font comme si l’on voulait obtenir un négatif noir du spectre; mais le résultat est différent : lorsque le cliché est terminé et séché, les couleurs apparaissent. « Le cliché obtenu est négatif par transparence, c’st-à-dire que chaque couleur est représentée par sa complémentaire. Par ré &VIS TRSS IMPORTANT Il a été reccnmi par tous les Exploitants ayant muni leur appareil cinématographique d'un Objectif Anastigmat “ CRBI ”, qu'ils économisaient 45 o/o de lumière, qu’ils ont obtenu une projection brillante et nette jusqu'aux extrêmes bords et ils sont unanimes à reconnaître que cet objectif dépasse en qualité tous les objectifs similaires Plusieurs centaines de lettres de félicitations et d’attestations prouvent la supériorité de cet objectif. — Muni de son dispositif “ URBI ” qui capte les faux rayons lumineux, cet objectif devient une véritable merveille. Demandez le Catalogue qui est envoyé gratis sur demande à l’OPTIQUE RÉUNIE, Maison Jean ROSE 33, Rue Emile-Zola et 35, rue Danton, au PRÉ-SAINT-GERVAIS (Seine) Téléphone : 51 Adr. télégr. : Rose-Pré-St-Gervais