Cine-Journal (1913)

— 21 — manufacture; FAUTEUILS AUTOMATIQUES POUR Cinés, Théâtres et Forains L. MARCHAND 4, rue Hubert, La Varenne=St=Hilaire (Seine) TÉLÉPHONÉ : -1 A 9 Dépôt : 14, rue Crussol, Paris. M . JOUTEL, Agent réseaux polychromes et enfin celle dénommée bichrome, toutes deux dérivées de la méthode trichrome. Tout le monde connaît les admirables résultats que l’on obtient avec les plaques autochromes du MM. Auguste et Louis Lumière; la description de la méthode employée et la façon de l’utiliser se trouvent décrites très clairement et en détail dans l’agenda publié par eux chaque année; le lecteur qui s’intéressera à ce sujet ne pourra mieux faire que de s’y reporter; la description de ce procédé sortirait du cadre de cet article. MM. Lumière emploient pour leur trame trichrome des grains de fécule colorés; d’autres fabricants emploient des réseaux imprimés au moyen de lignes de couleurs se croisant en différents sens. Ce procédé, qui donne les meilleurs résultats et qui a mis la photographie des couleurs à la portée de tout amateur, ne peut malheureusement pas résoudre le problème du cinématographe en couleurs. J’ai déjà signalé ailleurs les inconvénients de cette méthode pour la projection animée ; les principaux sont ; l’insuffisance de sensibilité, la fragilité de la couche de gélatine et la grande quantité de lumière nécessaire pour l’éclairage ; mais, même si ces obstacles étaient surmontés, il en resterait toujours un inévitable, le grossissement énorme du réseau, conséquence directe de l’agrandissement à forte échelle de la petite image cinématographique, qui donnera la sensation de voir la vue animée comme à travers un fort treillage, ce qui enlèverait beaucoup de l’illusion. Dans ces dernières années, on a beaucoup parlé et même on a montré des résultats intéressants d’une méthode simplifiant la trichromie par la suppression d’une couleur sur trois. La théorie qui semble avoir guidé les partisans de cette méthode peut se résumer à ceci ; le vert contenant du jaune et du bleu, le rouge orange contenant du rouge et du jaune; ils semblent également s’être appuyés sur la théorie des couleurs dites complémentaires qui donnent la sensation du blanc par le mélange en proportions déterminées de deux seules lumières simples. Ainsi : Le rouge et le vert bleu donnent du blanc; il en est de même de l 'orange et du bleu, du jaune et de l'indigo et du jaune vert et du violet. Mais malgré tous les artifices employés ,1’on ne peut obtenir par moyen toutes les couleurs; les bleus purs, les jaunes francs et les violets manquent totalement. Les premiers essais de cette méthode furent présentés en 1900, à la Société Française de Photographie, par M. Graby. Le procédé a été très perfectionné par M. G. A. Smith, qui en a fait une intéressante application au cinématographe. E. Ventujol. (A suivre.) Cinématographes Pathé Frères AVIS La Compagnie Générale des Etablissements Pathé Frères avise sa clientèle que certaines de ses bandes ont été introduites en fraude sur le marché français où elles sont proposées en vente ou en location. Ces bandes, faites pour l’étranger, portent des titres en langues étrangères; ou bien, les titres primitifs en langues étrangères ont été remplacés par de nouveaux titres ou soustitres non conformes aux premiers. Enfin, la mention : “Exhibition interdite en Fran ce, en Belgique, en Suisse, etc...” se trouve inscrite dans leur manchette. Les exploitants qui projetteraient ces vues s’exposeraient à une saisie sans préjudices de poursuites judiciaires auxquelles pareils faits donneraient lieu. La Troisièmé Chambre du Tribunal de la Seine, par jugements en date du 29 Juillet 1912, a définitivement fondé la jurisprudence sur ce point. LA LABORIEUSE Tous Travaux Cinématographiques, Teintures, Virages à Façon, Titres en toutes Langues, Théâtre, Décors, Accessoires. 93, Rue Villiers-de-L’IsIe-Adam, PARIS Tèlèph, : ROQUETTE 62-70 Métro : GAMBETTA