Cine-Journal (1913)

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— 48 est prolifique plus que le lapin. Il se multiplie, il pullule, il envahit. On en a mis partout, dans les brasseries en faillite, dans les salles de conférences désertées, dans les boutiques abandonnées, dans les couvents désaffectés. Chaque ruelle a son cinéphonorama, chaque carrefour son harmonio cinéma, chaque impasse son fyinémondia. Il y en a de grands comme des théâtres — et même davantage — installés dans d’immenses salles, fort bien construites et très confortablement aménagées, où l’on retient ses fauteuils d’avance, ainsi qu’au Français ou à l’Opéra-Comique. Pour trente sous, aux meilleures places, on y voit Réjane et Sarah Bernhardt, Huguenet et Jane Hading. On y joue de véritables pièces, qui durent une heure et plus : Le Maître de forges. Les Misérables, Le Ruisseau, Notre-Dame de Paris et Le Roi s'amuse. On y aborde même le classique. Demain, on y donnera Le Cid, Les Précieuses ridicules. Le Misanthrope ou Athalie, mimés par les mêmes artistes qui les interprètent dans nos subventionnés. Il est bien évident que le public qui s’y presse est pris en partie au théâtre. Les « petites places » en souffrent. Tel qui, pour ses « vingt ronds », s’offrait hebdomadairement un « poulailler » pour la pièce à succès, se carre désormais au même prix dans un fauteuil de cinéma. Et les gens « chic » eux-mêmes, ces messieurs et dames du Tout-Paris n’y rechignent pas. Après avoir applaudi Les Flambeaux ou Servir, ils vont se pâmer en contemplant Max boxeur par amour et Rigadin père nourricier. * ** Des directeurs et des auteurs se sont émus. Ceux-ci parlent d’imposer aux cinémas qui jouent des pièces une redevance quotidienne sur leurs recettes, comme cela se pratique visà-vis des théâtres, et la Société des auteurs a mis la question à l’étude. Ceux-là se proposent de refuser rigoureusement à leurs pensionnaires le droit de faire du cinéma. — C’est, disent-ils, donner des verges pour nous fouetter. Comment sommes-nous assez naïfs pour tolérer que le même artiste, que nous payons grassement pour jouer chez nous et dont nous escomptons l’action sur le public, soit affiché à notre porte par une entreprise rivale! D’autant que son travail même en souffre. Levé à sept heures pour aller Itala =Film PROGRAMME DU 21 MARS 1913 Gribouille a avalé une Ecrevisse COMIQUE Affiche. — Longueur 90 mètres Adresser les Commandes à Pütll HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue "Bergère, "PARIS Télép. 149-11 Adr. télég. : ITALAF1LM-PARIS Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules vierges de la COMPAGNIE EASTMAN KODAK