Cine-Journal (1913)

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— 49 — « tourner » à Vincennes, à Montreuil ou à Epinay, il rentre harassé dans l’après-midi, manque ses répétitions et joue mollement le soir. Continuer plus longtemps ce petit métierlà aurait l’air de notre part d’une gageure — comme disaient nos pères — ou d’une galéjade — comme on dit à Tarascon. La vérité m’oblige à reconnaître que tous les gens de théâtre ne partagent pas ces craintes. — Le cinéma — — me disait un imprésario qui fut naguère parmi les plus considérables — il ne me gêne en rien : il m’amuse. Voyez comme il évolue. Il a commencé par nous montrer des scènes naïves, grossièrement agencées, La Course aux polirons ou La Bellemère irascible. Petit à petit, il s’est développé. Les films, il y a quatre ans, avaient deux cents mètres et duraient 8 minutes. On en présente aujourd’hui de 2.500 mètres qui vont dans les une heure trois quarts, avec un entr acte. On en fera de bien plus extraordinaires encore. Tout le théâtre classique et romantique, toute la grande comédie moderne y passeront. On commence déjà à faire intervenir, dans certaines scènes cinématographiques, de vrais acteurs qui parlent et jouent à côté de l’écran. Qui nous dit qu’une nouvelle formule dramatique ne naîtra pas un jour, peut-être prochain, de la collaboration plus étroite du théâtre dialogué et du théâtre cinématographique? Le cinéma ne contrarie pas le théâtre, il le prolonge, il le complète. Et, s’il nous a pris quelques spectateurs, il nous les rendra au centuple. Car il a aussi son public, un public qui n’ allait pas au théâtre, qu’il a habitué à sortir et dont il affine petit à petit l’éducation en matière de spectacles. Ce public, fatalement, viendra au théâtre un jour et il en sera alors du cinéma — du moins tel qu’il existe actuellement — ce qu’il en a été du café-concert. Voilà des paroles consolantes pour ceux que préoccupe l’avenir de l’industrie théâtrale. Elles m’ont rempli de joie. Et j’aurais été pleinement rassuré, si je n’avais appris, quelques instants plus tard, que celui qui venait de les prononcer avait de gros intérêts dans une entreprise cinématographique. Léo Marches. Modèle breveté S. G. D. G. “ OPTIM A Modèle breveté S. G. D. G. Perfore rigoureusement Est indéréglable. * La plus commode à conduire. % La plus pratique. La plus facile à charger. ^ La plus robuste. La mieux construite et la seule machine dont on change immédiatement le pas J. DEBRIE , Constructeur Adresse télégraphique : + * r • . »» EJ A P I debricine-paris 1 1 1* rue Saint=Maur i §\ ri I O i