Cine-Journal (1913)

r LA dUSTICIÈRE M. et Mme Lénars projettent de doter richement leur fille unique Madeleine et de contribuer ainsi à assurer le bonheur de l’enfant qu'ils chérissent. Leur rêve est sur le point de se réaliser lorsque M. Lénars est avisé qu'a la suite de mauvaises spéculations en bourse il est ruiné. Le banquier Suitton, qui s'était chargé de ses opérations, n’accorde aucun délai pour régler la différence et, malgré les supplications de M. Lénars, il fait pratiquer la saisie du malheureux, qui ne peut survivre à sa ruine. Cette ruine et la mort tragique de son mari ont frappé douloureusement Mme Lénars; le chagrin et les privations auxquelles elle est réduite ont affecté sa santé et l'ont mise, en moins de six mois, à toute extrémité. Sa fille Madeleine, qui la soigne, ne peut même plus, faute d'argent, faire exécuter l'ordonnance du méde — 5 ^ —