Cine-Journal (1913)

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ci n . La détresse dans laquelle sc trouve sa mère donne à Madeleine le courage d’aller faire une démarche auprès du banquier Suitton pour implorer de lui un secours, mais le banquier refuse de recevoir la jeune fille et lui répond cyniquement qu’il ne peut rien faire, qu’il a ses pauvres. Désemparée et outrée de tant de morgue, Madeleine revient au chevet de sa mère juste à temps pour assister à ses derniers moments. Maintenant seule au monde, Madeleine, pour subvenir à ses besoins, cherche une situation et remarque une annonce par laquelle la banque Suitton demande une sténo-dactylographe. Ce serait pour elle le pain assuré, mais servir chez l’artisan des malheurs de ses parents,... c’est impossible!... Cependant, après réflexion, elle sc ravise et, s’en remettant à sa destinée, elle se rend à la banque. Pendant qu'elle y fait antichambre, un jeune homme passe et est frappé de sa beauté; il s’enquiert auprès du garçon de bureau, puis s’avance au-devant de la jeune fille a qui il demande le motif de sa visite. C’est Henri Suitton, le fils du banquier. L’impression que Madeleine a produite sur le jeune — £ 6 % —