Cine-Journal (1913)

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homme est telle que celui-ci entre aussitôt dans le bureau de son père et obtient de lui que la jeune fille soit engagée surle champ, et le banquier, riant de la joie que réflète le visage de son tîls, le met en garde contre tout emballement. Avant de prendre possession de son emploi, Madeleine va prier sur la tombe de ses parents et y fait le serment solennel de venger scs chers morts. Au bureau, Henri saisit toutes les occasions pour se trouver en présence de Madeleine et pour lui parler, puis il s’enhardit jusqu’à lui fajre des compliments sur sa beauté et, malgré l'attitude dédaigneuse de la jeune fille, il esquisse un geste pour lui saisir les mqins, mais celle-ci se lève et lui fait comprendre qu’elle est honnête. Cependant, les marques de désir passionné du jeune homme font réfléchir Madeleine qui, a la pensée du mal que le banquier a fait a ses parents, forme le projet de se faire aimer du fils de celui-ci et de se venger sur lui de ce que les siens et elle-même ont souffert. Ht en effet Henri Suitton a l’esprit tellement obsédé par l’image de Madeleine qu'il suit la jeune tille au dehors, cherchant à obtenir d’elle un regard de bonté; l'indifférence de la jeune tille ne fait que surexciter la passion du jeune homme, dont la santé se ressent de cette préoccupation. Pensant gagner le cœur de l'aimée, Henri se décide enfin a écrire a Madeleine pour lui offrir son nom et sa fortune. A la lecture de cette offre, Madeleine a un sourire de triomphe et, tout a la pensée de ses chers disparus, elle écrit à Henri pour lui dire qu’elle accepte, mais en ajoutant qu'il lui faudra beaucoup d'argent. Maintenant, installée dans l'hôtel particulier que lui a donné Henri, Madeleine dépense a pleines mains; pour satisfaire à toutes ses folles exigences, et malgré la froideur qu'elle s’efforce d’afficher envers lui, Henri s’est ruiné au point qu’il en est réduit à s’adresser à un usurier qui stylé par Madeleine, décide le fils du banquier a imiter la signature de son père.