Cine-Journal (1913)

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cipalemenl de France et d’Allemagne, quelques-uns des Etats-Unis et d’Angleterre. Ils sont loués aux directeurs par une maison qui les importe directement. Les spectacles ont heu de 6 heures du soir à minuit. Le prix des places varie de 0 fr. 25 à 1 fr. 50. Une maison qui voudrait gagner de l’argent dans cette ville devrait s’inspirer de cette considération que le spectacle doit avant tout concorder avec le goût des indigènes et non avec celui des Européens, fort peu nombreux d’ailleurs. 5° Aux Iles Philippines, l’Amoy Cinematograph C° Ltd, vient de se constituer au capital de 6.000 dollars et a commandé tout son matériel à une maison indigène. Cette entreprises, la première de ce genre aux Iles Philippines, est tentée à titre d’expérience. En cas de réussite, la Société augmentera son capital initial. 6° Au CANADA, à Québec, le conseil provincial de censure fonctionne depuis le 31 janvier. Aucun 'film ne peut être représenté dans la province sans avoir passé devant ce conseil. Les censeurs peuvent refuser toute scène qu’ils jugent répréhensible et imposer de fortes amendes à ceux qui s’opposeraient à leurs prescriptions. : PARVO APPAREIL PRISE DE Modèle 1913 Breveté S. G. D. G. France et Étranger LE PLUS LÉGER LE PLUS PETIT LE PLUS FIXE LE PLUS DOUX LE PLUS COMPLET LE PLUS ROBUSTE nstructeur 111 » Rue Saint=Maur, PARIS SE MÉFIER DES IMITATIONS La 6lnBmatograpîiiG a la Havane SANTOS ET ARTIGAS La Maison Santos et Artigas, de la Havane, a réalisé des progrès considérables dans l’industrie du cinématographe, à Cuba. En dehors des achats considérables qu elle fait sur le marché mondial, elle s’est assurée 1 exclusivité des célèbres marques Nordisk , de Copenhague, et Pasquali, de Turin. Annexé à so nimportant office commercial pour tout ce qui touche à la cinématographie, la maison possède en outre un magnifique cinéma-théâtre. Placée à la tête de l’industrie du film, à Cuba, Santos et Artigas jouissent d’un crédit illimité, aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, où leurs ordres sont partout très recherchés. Nos félicitations à cette puissante maison. AVANT tout, il faut, lorsqu’on fait de la publicité, être doué de ténacité, k Celui qui entend parler de vous 52 fois par an, vous connaît 52 fois mieux que s’il n’en avait entendu parler qu'une fois, et plus il connaît vos produits, plus il est susceptible de faire affaire avec vous. WILLIAM GAMBLE. Adr. Têlêgr. : DEBRICINE^PARIS