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ments : celui de M. Lebargy et naturellement celui de M. Fallières à la recherche d’un logement en compagnie de Cochon.
Toutes les scènes sont traitées re façon fort habile avec un mélange de vues prises dans la réalité et d’autres préparées fort adroitement pour faire suite aux scènes réelles, et puis d’amusants truquages donnent même un aspect féerique à cette revue, tel le rêve de M. Fallières qui voit ses successeurs possibles le venir tourmenter la nuit pour s’emparer de sa place, encore chaude.
L’idée, qui est originale, aura du succès, j’en suis persuadé. Mlle Pépa Bonafé, qui chante le rôle de la commère, y apporte toute son habituelle fantaisie et le charme de son agréable talent de chanteuse.
Et c’est peut-être un acheminement vers la fusion de certains spectacles cinématographiques, peu intéressants par eux-mêmes, avec certains spectacles de café-concert où l’intérêt ne commence guère que vers onze heures. En supprimant tout ce qui n’a qu’un intérêt de remplissage et en ne conservant que les parties réellement artistiques dans les deux genres rivaux, on arrivera peut-être à faire des spectacles tout à fait intéressants.
Quoi qu’il en soit, l’idée de la maison Pathé mérite d’être encouragée puisqu’elle tend à adjoindre au cinéma, aride dans son silence, l’esprit léger et mordant de nos bons chansonniers. Peut-être même le commentaire parlé s’ajoutera-t-il bientôt aux grandes scènes cinématographiques.
La revue au Cinéma manquait. Cette lacune est comblée. Victor FAIVE.
En route pour le succès... partout où l’esprit de Paris est encore compris!
Le Film d’Art en Suisse
On nous informe que M. G. Korb, directeur du Royal Biograph de Lausanne, vient d’acquérir le monopole de la location du Film d’Art pour toute la Suisse.
L A^A aK. A^à.
Voir notre DERNIÈRE HEURE page 65
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