Cine-Journal (1913)

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43 théâtres n’y vont pas de main morte. Ils ont l’âme noire, et, ne pouvant, à armes égales, avoir raison de leur adversaire, ils n’hésitent pas à faire appel, pour « descendre » le cinéma, au surin d’une loi d’exception. C’est le coup du père François qui se prépare et que la commission parlementaire du commerce et de l’industrie propose à l’approbation de la Haute Assemblée. Se trouvera-t-il à la Chambre une majorité pour faire échec aux menées des directeurs de théâtres? Il est malheureusement permis d’en douter. Abstraction faite de toute question de parti, les députés se recrutent en des milieux généralement hostiles au Cinéma. Sournoisement travaillés par les innombrables associations morales qui abondent en Allemagne, ils se laissent prendre aux hypocrites prétextes qu’on élève contre nous. Us consentent à voir la vertu publique menacée par les excès du Cinéma et ne veulent pas remarquer combien cet argument sonne faux dans la bouche des directeurs de théâtres, qui, chacun le sait, lorsqu’il s’agit de monter la scène à succès, ne s’embarrassent guère de pudibonderie. Et quand même, ainsi que cela s’est produit au conseil municipal de Berlin, lors de la discussion sur l’impôt des cinémas, les représentants socialistes se lèveraient pour défendre le « théâtre des humbles », l’éclat de leurs six voix ne rencontrerait pas dans la salle un écho suffisant. Hans Bach. NOUVELLES DIVERSES La méprise de Liegnitz. Aurait-on cru qu’un simple opérateur cinématographiste serait capable de mettre en fuite un général prussien et 700 grenadiers de Sa Majesté le roi de Prusse? Il était réservé au cinéma « Walihalla », de Liegnitz, d’être le théâtre d’un tel exploit. Le directeur de cet établissement avait organisé, à ! usage des troupes de la garnison, une série de représentations où devaient passer des bandes éminemment patriotiques, comme le film de la Reine Louise, Théodore Korner, et autres reconstitutions des temps héroïques de la guerre de l’Indépendance. La première exhibition était fixée au 1 0 mars. A l’heure indiquée, sept cents grenadiers, sous la conduite de leurs sous-officiers, se pressent devant l’écran. On va commencer. Discrètement, le général von Conta, commandant la brigade de Liegnitz, pénètre dans la salle et va prendre place au fauteuil d’honneur qu’on TOUS LES EXPLOITANTS ONT INTÉRÊT A CONSULTER NOTRE CATALOGUE ILLUSTRÉ >• s ADRESSÉ FRANCO SUR DEMANDE ÉTABLISSEMENTS J. DEMARIA MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE 33, Rue eie Giîchy PARIS