Cine-Journal (1913)

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— 49 — ££££££££££££ LA QUESTION DES EXCLUSIVITÉS MM. Astaix, Kastor et Lallement, directeurs de l’Agence générale cinématographique, rue Grange-Batelière, à Paris, nous adressent la lettre suivante : Notre collègue M. Louis Aubert ayant cessé la vente des films qu'il représente en France , vous nous demandez ce que l'Agence Générale Cinématographique pense de ce fait nouveau. Notre réponse sera brève. Nous nous félicitons de voir se rallier à notre méthode commerciale M. Louis Aubert qui s'était fait jusqu'à ce jour le défenseur zélé du « marché libre », c est-à-dire de la vente libre. Sa détermination quoiqu'un peu tardive, ne nous a point surpris. Nous savions, à l'agence, que tôt ou tard notre collègue serait forcé de la prendre, parce que la loi générale qui règle nos affaires appelldit et appelle encore cette méthode des « films exclusifs ». M. Louis Aubert n'est certes pas devenu partisan du marché limité par caprice ou de gaîté de cœur. Il n'adopte nos principes que parce qu'il les reconnaît conformes aux intérêts de sa clientèle et aux siens. Ce qu'il consent à faire aujourd'hui, nous le pratiquons depuis longtemps, malgré les torrents d'injures dont une presse imprudente nous abreuve hebdomadairement. Nous espérons, pour notre confrère, que la source de ces insultes est tarie, et qu'il ne sera pas traité, comme nous l'avons été si souvent, c/’accapareur et de trusteur sans scrupules. Vous nous voyez heureux de recevoir de la main d'un collègue qui ne pensait pas comme nous, la palme d'olivier, gage de son approbation. Une petite leçon se dégage de ces petits faits. Pourquoi notre collègue a-t-il défendu contre / Agence et contre nous-mêmes, avec tant d'âpreté la théorie du marché libre? Il est GÊ& Jt'èa lzÎG) 3^y> ïVaîU) -<i>f jg o/'ÎG: dangereux, en cinématographie plus qu'en toute autre chose, de jeter l'anathème au nom d’une idée. Trop d'incertitudes nous enveloppent pour que nous soyions affirmatifs avec autorité et combattifs avec passions. Notre collègue en fait aujourd'hui l' expérience puisqu'il se voit contraint par la force même des choses d’adorer, avec nous, ce qu’il brûlait hier, contre nous. Cela nous invite à la sagesse et à l'entente commerciale sur tous les points qui nous sont professionnellement communs. Croyez, cher M. Dureau, que nous n'avons jamais pensé autrement à l’Agence. Astaix, Kastor et Lallement. Groupes Électrogènes ■ à GAZ, ESSENCE, PÉTROLE CONVERTISSEURS Rotatifs et Statiques MATERIEL ELECTRIQUE PAUL BACHELET Ingénieur=Constructeur 290, Boulevard VOLTAIRE (XIe Télép. : 952=23 = Métro : NATION SERVICE DE MONTAGE Entretien et Réparation LIVRAISONS INSTALLATIONS RAPIDES AFFAIRE BONNE ET SERIEUSE On demande pour les Indes Néerlandaises à acheter régulièrement ou à louer mensuellement par contrat de deux ou trois ans, des films neufs ou peu usagés (quantité : 8.000 à 10.000 métrés), envoyés tous les quinze jours et retournés après usage de deux ou trois semaines. Les films doivent être de toutes marques, en couleur ou en noir et en bon état, contenant les actualités et les nouveautés, etc. Primières références ; écrire à J. B. Co. Ciné-Journal, qui transmettra.