Cine-Journal (1913)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 5 cinématographiques, et que le principe de la protection ne saurait être contesté. Reste à savoir quelle sera la formule de l’accord entre les Editeurs, les Auteurs et les Exploitants. G. Dureau. LES MÉFAITS DE L’ÉTHER En dépit de toute vraisemblance et contre toute vérité , certains quotidiens, tels que le Journal et la Libre Parole — pour ne parler que de nos confrères de Paris — se plaisent à attribuer la catastrophe récente de Monceaule-Neuf à F acétylène. Nous avons dit et répété que seul l'éther fut responsable en cette douloureuse soirée. T ous les renseignements qui nous sont parvenus depuis confirment notre information de la première heure. Il ne saurait y avoir de doute sur ce point. Qu'on le sache bien ! L’ éclairage oxy-acétylénique pour la cinématographie ne comporte pas plus de risques d'incendie que F électricité. Une légende ( inspirée par la concurrence) représente l'acétylène comme un gaz dangereux : c'est pure calomnie et c'est erreur de fait. Méfions-nous d'abord de l’éther! ÉCHOS Distinction Honorifique Tous nos compliment à M. Albert Pellegrim, le distingué secrétaire général de F emina-Cinéma, à Marseille, membre de la Société des Auteurs dramatiques, qui vient d’être promu officier de l’Instruction publique. * * “ Quo Vadis ” au Gaumont=Palace Du 28 mars au 3 avril Depuis bientôt deux ans, le « Gaumont-Palace », avec ses 6.000 places, aura connu la plus triomphale carrière qu’aient jamais enregistrée les annales du spectacle. Un succès aussi considérable est dû, en partie, aux efforts constants de la direction pour satisfaire le public dans tout ce qu’il demande : salle confortable, parfaitement aérée, dégagements multiples, prix modiques, orchestre de premier ordre, projection impeccable, et surtout un choix de programmes incomparables, d’un caractère artistique incontestable et d un éclectisme parfait, malgré les multiples difficultés d’un renouvellement hebdomadaire. C’est ainsi que le « Gaumont-Palace » vient de s’assurer l’exclusivité des premières représentations sur Paris de Quo Vadis?, merveilleux film cinématographique, édité par les soins de la Société italienne « Cinès ». Ces représentations, auxquelles la direction de l’Hippodrome s’est attachée à donner un véritable cachet de grand art, viendront consacrer à nouveau le prodigieux essor de la cinématographie. Statistique intéressante : le coût total de cette œuvre d’art a dépassé 300.000 francs. Le privilège d’exploitation exclusive pour l’Amérique a été cédé contre 700.000 francs; pour l’Angleterre contre 250.000; et pour l’Allemagne contre 200.000. C’est sous-entendre l’importance des sacrifices que la direction du Gaumont-Palace a dû s’imposer pour s’assurer l’exclusivité sur Paris. Par concession spéciale obtenue de MM Enoch et Cie, éditeurs, Quo Vadis? sera présenté au Gaumont-Palace avec une adaptation musicale tirée de la partition de M. Jean Nouguès, et soutenue par des chœurs et un orchestre de cent exécutants. * * * Pour ceux qui découvrent l’Amérique Un de nos grands confrères quotidiens nous apprend avec beaucoup de sérieux que le préfet des Pyrénées-Orientales vient d’adresser, à tous les maires du département, une circulaire relative aux mesures de sécurité à prendre pour éviter les accidents au cours des représentations cinématographiques. Le maire devra désormais exiger que les ouvertures donnant accès dans la salle de spectacle s'ouvrent en dehors, que la cabine de l’opérateur soit située à l’exprémité opposée à la porte d’entrée, que cette cabine soit construite en matériaux incombustibles et que l’appareil soit éloigné de toute tenture, rideau ou appareil d’éclairage; il exigera, en outre, que la cabine soit munie d’un dispositif permettant la fermeture rapide de la porte, que F opérateur ne conserve dans la cabine ou près de lui ni chiffons ni papiers ou autres objets inflammables, que les films soient renfermés dans des boîtes en tôle galvanisée, fermant hermétiquement; que les ouvertures de la cabine, tant pour l’aération que pour le passage de la projection.