Cine-Journal (1913)

— 11 — ordinaire; d’un autre côté, les trois images, puisqu’elles ne sont pas prises au même moment précis, ne sont pas complètement semblables et superposables à moins de réaliser par un plus grand nombre d’images à la seconde des poses excessivement rapides sur des objets se mouvant très lentement, sans cela à la projection on aperçoit des franges vertes et orangées principalement dans toutes les parties animées de mouvements rapides. La méthode à prise simultanée des trois négatifs peut elle-même se subdiviser en deux sections : la première consistant à prendre chaque négatif sélectionné sur un film séparé, au moyen de trois appareils commandés par une seule manivelle; ce procédé n’est pas à utiliser, car n’offrant aucun avantage sérieux sur celui de la prise de vues sur un film unique, il rend la superposition des images, déjà difficile dans l’autre cas, presque impossible à cause de la variation différente dans chaque film des dimensions du support, variations dues à la température et aux opérations diverses subies pendant la fabrication. Le procédé le plus simple employé pour la prise et la projection simultanées des trois négatifs sur un support unique est celui basé sur la réversibilité de la marche des rayons lumi neux à travers les lentilles; il fut expérimenté en 1 886 par le professeur Lippmann. Ce dernier se servait d’une chambre noire munis d’une planchette portant trois petits objectifs ayant chacun leur écran sélecteur; après avoir obtenu ainsi sur une seule plaque les trois négatifs, il en tirait un positif qui mis à la place du verre dépoli et éclairé par un faisceau lumineux intense, donnait sur l’écran une image présentant les couleurs du sujet photographié, image qui pouvait être réduite ou agrandie en plaçant devant les trois objectifs une lentille convergente ou divergente ; M. Chéron a construit en 1 909 un appareil basé sur ce principe. Un grand défaut apparaît dans cette méthode : l’effet de parallaxe se fait sentir malgré le peu de distance séparant les trois objectifs et il est impossible d’éviter l’effet stéréoscopique qui rend les premiers plans insuperposables si on arrive à superposer les derniers et les moyens. A la projection on peut rattraper cette imperfection dans une certaine mesure, en faisant converger deux objectifs, mais cela demande un réglage presque pour chaque vue et pour ainsi dire pendant toute la durée de la projection. On pensa améliorer le rendement en rapprochant encore plus entre eux, les axes des objectifs, soit en employant les objectifs de forme % <31 à* Monsieur , jeune et actif , cinématcgraphiste compétent, possédant toutes références et garanties, disposant de quelques capitaux, s’intéresserait à toutes transactions sérieuses concernant l’Édition, la Représentation, = ■ la Location ou l’Exploitation ===== faire offres écrites M. M. au Ciné -Journal qui transmettra. ■ !g) AO