Cine-Journal (1913)

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selon lequel le directeur du Grenville News, M. Purillo, aurait été victime d’une agression de la part de l’agent comptable Freddy Malwood, qui était en état d’ivresse. En lisant cet article dans son journal, M. Parker devient très triste. C’est un homme très honnête, et ne doutant pas de la véracité de l’article, il demande compte à Freddy de ses actes. Pour toute réponse, le jeune homme éclate de rire. Il a la conscience nette, et il ne comprend pas que M. Parker puisse penser mal de lui. Ainsi, Purillo a atteint son premier but, et pas à pas il poursuit sa victoire. Vers le soir, il se rend sans façon chez les Parker et constate avec satisfaction la gêne qui règne dans la maison. Il salue avec un sourire doucereux Freddy, en lui tapant amicalement sur l’épaule. Irrité de sa fausseté, Freddy, violemment, frappe Purillo d’un coup de poing. Dès lors, celui-ci est un martyr aux yeux des Parker. Freddy s’en va, et Purillo reste vainqueur. Maintenant, tous ses efforts tendent à obtenir la main de Mary, mais là il se heurte à une résistance opiniâtre. Cependant, Purillo ne se décourage pas. Il persuade Ellinor, qui l’aime avec la fidélité d’un chien, de l’aider à perdre Freddy. Ignorant ses projets sur Mary, elle est péné trée de reconnaissance pour les caresses qu’il veut bien lui prodiguer. Il lui dit : « Je veux que demain tu ailles voir Freddy. Tu diras qu il faut que tu lui parles, et quand tu seras entrée dans sa chambre, tu sauteras dans le jardin par la fenêtre. Elle promet de faire ce qu’il lui dit, après quoi il écrit une lettre à Mary, dans laquelle il la prévient de l’infidélité de son fiancé, e'n ajoutant qu’elle peut s’en rendre compte elle-même en se trouvant le lendemain soir, à 7 heures devant le jardin de Freddy. Son indigne projet ne réussit que trop bien. Mary, dont la confiance en son fiancé a été ébranlée malgré elle, se trouve devant le jardin à l’heure indiquée, et voit la créole sauter par la fenêtre de Freddy, profondément triste, elle rentre chez elle, et renvoie à Freddy son anneau de fiançailles. En apprenant ce qui vient de se passer, M. Parker se fâche sérieusement et remercie sans délai le pauvre Freddy. Peppo Purillo vient de remporter une nouvelle victoire. Il s’est débarrassé de Freddy, et s’empresse d’écrirer à M. Parker pour lui demander la main de sa fille. Cependant, il est interrompu dans ses écritures par un usurier qui lui présente une créance hypothécaire en lui disant : « Je sais que vous êtes jin scélérat, si vous ne me payez pas demain avant 6 heures du soir, je vous ferai arrêter. » Après quoi, il se retire. Purillo, dont toute la prospérité est en jeu, court après l’usurier pour lui arracher la créance. Pendant son absence, le sort veut que la créole trouve sur la table la lettre inachevée. A l’instant, elle comprend qu’elle a été l’instrument de sa propre perte. Alors, son amour pour Purillo se change en haine, et elle court tout avouer à Mary. Dès lors, les événements prennent une nouvelle tournure. Freddy est réhabilité, et lorsque, le lendemain, M. Purillo vient demander Mary en mariage, il est mis à la porte. Furieux de cette humiliation, il rentre chez lui, et, afin de se venger, il fait insérer dans son journal un article selon lequel la banque de M. Parker est insolvable. Le lendemain matin, la banque est assiégée par ses dépositaires, qui réclament à cor et à cri leur argent, et la banque n’étant pas préparée à une pareille demande, une panique commence à s’emparer des employés. Alors, M. Parker se munit d’une liasse d’obligations, saute dans une auto et part à toute vitesse pour la ville voisine, dans l’espoir d’y faire de l’argent. Malheureusement, au retour, il est retardé par un accident. Pendant son absence, Freddy fait de son mieux pour calmer les esprits. Il n’a plus de fonds, la situation est désespérée. Subitement, il a une idée. Il monte précipitamment au premier étage, ouvre un robinet à eau dans une chambre au-dessus de la banque, ferme la porte à clef et attend tranquillement l’effet de son acte. Cet effet ne tarde pas à se produire. Juste au moment où la foule pénètre de force dans les locaux, le plafond s’effondre, et l’eau tombe par torrents sur la foule agitée. En un clin d’œil, le local se vide. La situation est sauvée. Quelques minutes après, une auto s’arrête devant la banque, c’est M. Parker qui arrive avec l’argent. A six heures, la police frappe à la porte de Peppo Purillo. Elle est fermée à clef. Une détonation se fait entendre. On enfonce la porte et la créole se jette en sanglotant sur le corps inanimé de Purillo. Le misérable s’est fait justice. Longueur : 868 m. — Virage : 793 m. — 2 Affic. : lmx2,25, 3mx2,55 Bulletin L. AUBERT