Cine-Journal (1913)

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— 75 — même celles qui cont connues et qui sont tombées dans le domaine public, soit demander aux auteurs vivants la reproduction cinématographique de leurs pièces à succès. Il semble — et c’est une question particulière sur laquelle nous appelons l’attention de nos confrères — que, en tout état de cause, les œuvres dramatiques transformées en films cinématographiques devraient avoir, pour le paiement, le même traitement au cinématographe que dans les théâtres. Ce serait, à notre avis, l’une des premières revendications à faire prévaloir. Nous devons dire d’ailleurs que la plupart des éditeurs ou exploitants de films cinématographiques que nous avons entendus nous ont laissé entendre que, tout en se rendant compte des difficultés pratiques que soulèverait, dans leurs établissements, une perception analogue à celle qui est opérée dans les théâtres, ils ne se montrent pas irréductiblement opposés à son principe. Nous croyons enfin devoir faire remarquer que si le principe nouveau était consenti, les membres de la Société des Auteurs dramatiques ne seraient pas les seuls à en bénéficier, mais que ceux qui ne font pas partie de cette Société et qui travaillent uniquement pour le cinématographe, en tireraient le même profit. La Société des Auteurs ne cherche pas à obtenir un avantage pour ses membres au détriment d’autres travailleurs non moins intéressants : elle poursuit une œuvre de justice pour tout le monde. Résumé et conclusions Pour conclure, la Sous-Commission du cinématographe, se basant sur l’étude approfondie qu elle a faite, émet devant la Commission des auteurs, les vœux suivants : I ° Que son rapport soit communiqué aux représentants des éditeurs de films cinématographiques et aux représentants des exploitants, afin que des négociations puissent s’engager, à l’effet d’établir, pour les auteurs de films cinématographiques, un mode de paiement plus équitable. (Il serait entendu que les traités en cours ne seraient modifiés que d’un commun accord entre les parties et que le système nouveau de rémunération ne serait obligatoire que pour l’avenir.) 2" Que le système de pourcentage quotidien ou de l’abonnement hebdomadaire ou mensuel, soit au moins admis pour les films cinématographiques établis d’après les pièces du réper toire de la Société et d’après les pièces nouvelles. 3° Que la Commission prenne l’initiative d'un congrès qui se réunirait au printemps prochain, auquel seraient conviés les représentants de toutes les Sociétés d’auteurs de l’étranger, et, s’il y avait heu, les représentants des entreprises de films cinématographiques, ou autres personnes à désigner. De nouveau, nous répétons que la SousCommission n’a pas conçu la téméraire et ridicule pensée de porter préjudice à une industrie actuellement florissante. Elle ne reprendra pas pour son compte la réponse fameuse d’un grand personnage, qui, à un solliciteur, disant : « Il faut que tout le monde vive », répondait : « Je n’en vois pas la nécessité. » Non. Mais elle croit à la nécessité de préserver l’industrie théâtrale, disons mieux, l’art dramatique français contre les préjudices que peut lui causer le prodigieux développement du cinématographe. La Sous-Commission estime que, avant de prendre des mesures de salut général, devant lesquelles devraient s’incliner tous les intérêts particuliers, la Société doit chercher loyalement et fermement à la fois les bases d’un accord où il serait tenu compte impartialement des intérêts en présence. Une fois le principe d’un accord consenti, une Commission intersociale, qui comprendrait des représentants des diverses sociétés, rechercherait les moyens pratiques de fixer le nouveau mode de paiement. Sans doute, un certain nombre de difficultés se présenteraient. Elles ne sont pas insurmontables. On a résolu, en tant que perception du droit d’auteurs, des problèmes plus difficiles. La Sous-Commission a l’intime conviction que l’accord n’est pas impossible, si, des deux côtés, on veut apporter l’esprit de transaction et de conciliation nécessaires dans toutes les affaires humaines. Abonnez=Vous AU Ciné=Journal ! Af C’est votre intérêt.