Cine-Journal (1913)

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83 — La Question des Filins ininflammables ET l'Assoeiation Belge du Cinématographe Nous recevons de Bruxelles la lettre suivante : 25 mars 1913. Monsieur Dureau, Direteur du « CinéJournal » 30, rue Bergère, Paris. Cher Monsieur Dureau, C omme Secrétaire de la Section des Exploitants de l’A. B. C. (Association Belge du Cinématographe) et auteur, en cette qualité, du rapport présenté par l’A. B. C. au Ministre de l’Industrie et du Travail de Belgique, je viens, tant en mon nom qu’en celui de FA. B. C., répondre à l’article paru dans le numéro du 22 mars 1913 de votre estimable journal, sous la signature de MM. L. Clément et C. Rivière, ingénieurs chimistes à Paris, et où ces messieurs s’élèvent contre la partie du dit rapport au Ministre belge, relative à la question des films ininflammables. Lorsque FA. B. C. a écrit son rapport, elle ne Fa fait, en ce qui concerne le point soulevé, qu’en s’inspirant de ce qui lui avait été affirmé par des personnes faisant partie de maisons d’édition de films, aptes, cependant, à pouvoir donner des renseignements exacts. C’est donc sur leurs indications, lorsque nous nous enquîmes auprès d’elles des motifs qui militaient en faveur de la continuation d’emploi, généralisée, par les éditeurs, du film inflammable, contre l’adoption du film ininflammable que les arguments invoqués furent donnés au Ministre. Il fut même ajouté, par ces informateurs, cette considération toute logique que les éditeurs, premiers et principaux intéressés, autant sinon plus, que les exploitants, ne demanderaient pas mieux que d’adopter le film ininflammable, si toutes les qualités techniques et pratiques de l’autre (de l’inflammable) , se retrouvaient dans ce premier; mais qu’on en est loin, très loin. Dans ces conditions, et si messieurs les éditeurs ne se laissent pas convaincre par les affirmations de MM. Clément et Rivière, en faveur du film ininflammable qu’ils vantent tant, et qui, ai-je appris d’eux-mêmes dans leur rapport présenté à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale de France, et publié par votre honorable journal, est exploité par FActien Gesellschaft fur Anilin Fabrication (Agfa) , de Berlin, Société à laquelle ils sont attachés comme chimistes-conseils, ai-je appris par ailleurs, c’est cependant qu’il y a des raisons. Ou bien les éditeurs doivent avoir une raison technique, ou peut-être plusieurs, à opposer aux affirmations de ces messieurs, lesquelles corroboreraient mes affirmations au Ministre émanant directement d’eux, ou bien la dite Société n’a pas, commercialement, fait tout le nécessaire pour, pratiquement, faire adopter son film ininflammable par les dits éditeurs. Il en résulte donc aussi : ou bien que ce que j’ai dit des films ininflammables, et que MM. Clément et Rivière disent être exact, quant au passé, reste exact pour le présent, ou bien alors qu’il est de l’intérêt de tous les éditeurs, ils l’affirment, aussi bien que c’est de notre intérêt à nous exploitants, d’adopter et de voir généraliser l’emploi du film ininflammable, à condition qu’il ait toutes les qualités techniques, pratiques, et de prix de l’inflammable, et que donc les éditeurs ont de bonnes raisons pour ne pas l’adopter. Et je me demande le premier, comme MM. Clément et Rivière eux-mêmes, pourquoi les éditeurs s’obstineraient, s’il n’y a pas ces raisons, à ne pas employer le film préconisé par eux. C’est donc à messieurs les éditeurs à répondre à cette question, et que MM. Clément et Rivière veuillent bien, dès lors, provoquer un referendum auprès de tous les éditeurs, par lettre ouverte, dans les deux organes cinématographiques auxquels ils ont eu recours en l’espèce : le Ciné-Journal et le Courrier Cinématographique. J’en suis convaincu, ces journaux prêteront volontiers leurs colonnes pour l’élucidation, par ce moyen, d’une question intéressant au plus haut point, non seulement tous les cinématographistes, mais le monde entier. Vous m’obligeriez, mon cher Directeur, en voulant bien insérer la présente lettre dans votre plus prochain numéro. Entre temps, je vous prie d’agréer, cher monsieur Dureau, l’expression de mes meilleurs sentiments. L. Jansenns. LA “ TROUSSE MULTIPLI ” © — Contient toutes les — distances fixes et animées La demander au “ Cinê-Journal