Cine-Journal (1913)

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6‘ Année. — H° 241 5 Avril 1918 Ciné-Journal Organe hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. BUREAU flBOnnEMEMTS : FRANCE Un ;in 10 fr. ETRANGER Un an 1 2 fr . Le Numéro : 25 cent Parait le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE Gutenberg : 61-54 CONCURRENCE MEURTRIÈRE LES CINÉMAS A ALEXANDRIE Il nous revtent d’Alexandrie que quatre des plus grands cinémas de la ville se font en ce moment une concurrence meurtrière. Certes, les rivalités commerciales sont vives en Egypte — comme partout et parfois utiles au progrès. Mais elles peuvent devenir dangereuses sinon mortelles pour une corporation, lorsqu’elles usent, sans profit pour chacun, les forces vives des concurrents. Qui ne voit en effet que le seul profiteur du manque d’entente entre les représentants d’une même branche, c’est le consommateur, c’est-à-dire, en cinématographie... le bon public ! Les prix d’entrée dans les salles sont très bas parce que les exploitants en guerre les ont laissés tomber. Les frais devenant de plus en plus considérables, les bénéfices risquent d’être nuis ou trop aléatoires. Pourquoi ne pas tenter une sorte d’unification des tarifs ? Ou bien, si cette unification est impossible, pourquoi ne pas établir, par une loyale entente, une majoration de vingt-cinq centimes par place ? On peut craindre que le public ne témoigne au début de quelque mauvaise humeur. Laissez-le se plaindre. Il ne boudera pas longtemps et vous le verrez bientôt revenir à vous et accepter la taxe supplémentaire, source de bénéfices très importants pour chacun d’entre vous. Mais soyez fortement unis. Faîtes ce que vos collègues des Grands Boulevards de Paris viennent de réaliser sans bruit. Jadis, ils payaient tous, sur leurs profits, les droits prélevés dans tous les spectacles pour les pauvres, soit environ 1 0 °/o sur la recette brute. Depuis quinze jours, à la suite d’une entente qui n’alla pas sans quelques difficultés, tous les Directeurs de Cinémas établis entre la Madeleine et la place de la République, font payer cet impôt spécial aux spectateurs, en majoration des prix habituels. Les premiers jours, le public a paru quelque peu surpris. Puis, peu à peu, certains