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grilles, le bras droit de l’employé Edmond Taillefer, il fil ses débuts sur l’écran cinématographique et parut aux actualités. Plus tard en Avril 1912, nous le retrouvons dans «La Semaine Parisienne », (Gaumont), qui nous apprend que le redoutable fauve vient d’être tué au cotirs d’une prise de vues de cette maison.
Tout récemment, en Novembre 1912. « La Semaine Parisienne » nous faisant assister à l’inauguration de l’exposition de la Société Nouvelle d’Aviculture, nous montre le Président de la République, M. Fallières, caressant une petite lionne, exposée par M. Favez-Verdier, Y homme aux lions de Bagnolet. Le lionceau représenté naquit en Octobre dernier, à la ménagerie Mac-Donald, alors installée à la lête de Saint-Denis.
Le mutoscope,qui n’est en somme qu’une forme rudimentaire du cinématographe, nous a donné « Le dompteur Georges Marck et ses fauves »; le belluaire fait évoluer, en pleine férocité, un groupe de félins parmi lesquels nous remarquons son puissant lion « Champion » et sa lionne «Milady», animaux provenant de la ménagerie Bostocket Wombwell. «Champion » qui vit les débuts de la Ménagerie Mondaine, en 1897, mourut en 1910.
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Combats de Fauves
« Aux arènes de Saint-Sébastien, combat d’un tigre et d’un taureau» ( Urban 1904), est le seul film de cette catégorie dont nous ayons conservé le souvenir ; il était d’ailleurs très intéressant et les diverses phases da la lutte y étaient fort bien rendues, bien qu’elles ne fussent pas par elles-mêmes d’un grand intérêt, le tigre, comme la généralité des félins en pareille occasion, s’étant montré fort lâche. Les deux champions nous sont présentés tout d’abord sur l’écran; ce sont deux belles bêtes : le tigre «César», propriété de l’importateur zoologique marseillais M. Rambaud,est dans son sabot; le taureau qui provient de la ganaderia de Lopez Plata, est dans le corral. La vue du combat s’arrête au moment précis où le taureau, ionçant une dernière fois sur le tigre, va faire céder les grilles de la cage sous la puissance de son choc. On se rappelle la panique et ensuite les actes de stupide sauvagerie de la foule à la suite de cet accident.
(A Suivre).
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