Cine-Journal (1913)

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HEPWORTH LA VENGEANCE OU TAILLEUR Comique Le tailleur de Léon lui réclame le paiement d’une longue et fort ancienne note. Léon ne peut pas la payer, mais afin de faire cesser la tyrannie de son tailleur, il commande un nouveau complet. Pourtant, le tailleur se doute de la supercherie et engage son client à prendre un complet de flanelle irrétrécissable. Les tailleurs ont toujours de bonnes raisons pour vous faire accepter leurs fantaisies. Sitôt en possession de son nouvel habit, Léon l’endosse et, afin de bien l’étrenner, s’en va en promenade avec sa petite amie Rose. Le temps est beau, inutile de se charger d’un parapluie, et, bras dessus, bras dessous, les jeunes gens s’en vont à la campagne. Mais le ciel s’obscurcit et de larges gouttes se mettent à tomber. Léon et son amie ne peuvent se réfugier nulle part, aucun abri, aucune maison à l’horizon, les voici courant par la plaine. L’ondée cesse pourtant, le soleil luit à nouveau, et dans l’herbe humide ils reprennent leur promenade. Horreur! A la chaleur bienfaisante du soleil, le merveilleux complet de flanelle irrétrécissable diminue de longueur et met mal à l’aisé son propriétaire. On décide de rentrer en ville. Durant le parcours, la flanelle n’a cessé de rétrécir et, à son entrée en ville, le pauvre Léon se trouve dans une tenue fort peu présentable : son pantalon lui vient audessus des genoux et sa jaquette baillant démesurément, semble ne plus avoir de manches. Les premiers gamins qui l’aperçoivent en cet équipage, lui font escorte, puis quelques personnnes se joignent à eux, et bientôt le pauvre Léon a une suite semblable à celle du roi ç}es fous. Rose, peu soucieuse de se montrer en compagnie d’un tel cavalier, s’est enfuie, abandonnant Léon à son malheureux sort, mais il s’en console en pensant que plus jamais il ne paiera son tailleur, qui lui fournit ainsi une excuse fort valable. Est pris qui croyait prendre ! Longueur 138 mètres. — Affiches en couleurs Bulletin L. AUBERT