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SASCHA=FILM
L’ÉPREUVE DU FEU
Comédie
Mme Ridinger soupçonne son mari d’infidélité, car il a le grand tort de recevoir une lettre dont il ne lui communique pas le contenu. Elle essaie de lui arracher la lettre et ne peut se procurer qu’un morceau, sur lequel elle lit :
« Cher ami,
« Je t’attends cet après-midi à deux heures...» et les soupçons de la jeune femme deviennent aussitôt une certitude. Son mari part au rendez-vous, qu elle croit être un rendez-vous d’amour, et les voilà fâchés.
Mme Ridinger déplie alors un journal qui est sur la table, où elle apprend que le préfet de police cherche une femme détective. Elle pense que ce serait un moyen pour apprendre le métier et surveiller son mari. E lie se rend à la préfecture, où le préfet déclare qu’avant de l’engager, il doit la soumettre à une épreuve.
Il lui confie la photographie d’un criminel, lui déclarant qu’il l’engagera si elle peut le retrouver.
Et voilà Mme Ridinger partie en campagne.
Le criminel n’est autre qu’un policier de métier et la lutte s’engage.
La jeune femme rencontre le soi-disant bandit dans un élégant restaurant, où il a pris l’allure d’un homme du monde. Le bandit ne tarde pas à lui faire la cour, et la jeune femme, enchantée d’obtenir un résultat aussi rapide, ne l’éconduit pas et accepte même de se rendre au rendez-vous qu’il lui propose, pensant l’arrêter beaucoup plus tôt.
Il la fait monter dans une auto. Dès qu’ils sont un peu éloignés de la ville, il se jette sur elle, la ligotte et l’emmène ainsi dans une maison éloignée. Là, sous la menace de son revolver, il lui fait jurer qu’elle ne le trahira pas.
Leur attention à tous deux est attirée par la porte de la villa qui vient de s’ouvrir, pour laisser passage à la police.
Malheur à vous, dit le soi-disant criminel à Mme Ridinger, si vous me trahissez.
La police pénètre dans la pièce et réclame le bandit, ajoutant qu’il doit être dans la maison. Mme Ridinger, toute tremblante, leur déclare que le criminel s’est enfui par la fenêtre.
Celui-ci se démasque alors, et la police le lui présente, et lui fait connaître sa véritable identité, exprimant à la jeune femme tous ses regrets de ne pouvoir l’engager, puisqu’elle n’est pas sortie victorieuse de l’épreuve.
A ce moment, Mme Ridinger se réveille, car tout ceci n’était qu’un rêve. Lorsque
Bulletin L. AUBERT