Cine-Journal (1913)

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Ven prennent clans leur détresse à la Cinématographie, qui pourtant n’y peut rien. Il est en effet une loi économique, dont aucune doléance ne saurait amollir l’airain. C’est la loi de l’offre et de la demande. Or, on a calculé qu’en ce qui concerne la relation entre les artistes dramatiques et les maisons d’édition, l’offre était 50 ou 60 fois supérieure à la demande réelle. Le nombre des acteurs sans engagement et qui recherchent en tournant le moyen d’assurer quelques jours leur subsistance, est considérable, par contre les besoins des fabriques limités. Pour un emploi vingt compétiteurs se présentent demandant en grâce qu’on les utilise à tous prix. On ne saurait s’étonner que dans ces conditions la moyenne des honoraires subisse une certaine pression. Il serait injuste d’en rendre les fabriques entièrement responsables. Les filmistes souffrent de ce qu’ils sont trop. Acteurs et actrices sans emploi et sans engagement, ce n’est pas la Cinématographie qui a suscité chez eux la vocation dramatique. C’est l’éclat de la gloire théâtrale qui les a attirés et éblouis. A présent le Théâtre, aux voies encombrées, ne les peut nourrir. Si l'industrie nouvelle, en faisant appel aux services de quelques-uns contribue à atténuer leur misère, ce n’est pas des leprocheset des menaces qu’elle mérite. Sans aucun doute les fabricants sont prêts à examiner les réclamations des filmistes et à faire droit dans la mesure du possible à leurs justes revendications. Mais ils ne sauraient renoncer, ainsi que l’exige le Syndicat, à la faculté d’utiliser pour certains rôles des amateurs. Cette prétention est, au point de vue des éditeurs, inadmissible. Aucun d’eux ne consentira à aliéner son droit de chercher où bon lui semble ses collaborateurs. De fait, les aptitudes que le cinéma exige de l’artiste sont bien différentes de celles qu’on acquiert dans les Conservatoires, et quel est le fabricant avisé qui n’a pas trouvé en dehors des milieux professionnels des interprètes remarquables ? Hans BACH. NOUVELLES DIVERSES La maison Léon Gaumont, toujours en quête de ce qui peut assurer à sa production la faveur constante du public, vient de conclure à prix d’or un contrat d’engagement avec l’aeteur très populaire en Allemagne, Harry Walden, pour lequel elle se propose de créer un genre tout spécial, Les premiers films de cette intéressante série sortiront vers le commencement de la saison prochaine * ** Tous les grands chefs militaires n’ont pas peur du cinéma et de ses facéties. A Posen, le général commandant la place, a accordé à la Cie pour films et diapositifs scientifiques de Berlin l’autorisation exclusive d’organiser des représentations cinématographiques pour les troupes de la garnison. Ces spectacles, qui ont commencé le 19 mars, ont obtenu, tant parmi les officiers que parmi les soldats, malgré le caractère tout instructif des programmes, un plein succès. La Cie continue ses pourparlers avec l’autorité militaire en vue de donner des représentations du même genre dans d’autres camps d’instruction. * A travers les firmes : On annonce la dissolution de la Rhei