Cine-Journal (1913)

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Le Mariage de M,le Beulemans Quelques uns de nos confrères professionnels annoncent dans de récents numéros « qu’une jeune mais déjà puissante société d’édition de films se propose de tourner Mlle Beulemans ». Consultés sur cette information, les sympatiques auteurs du mariage de Mlle Beulemans, MM. Fonson et Wicheler nous ont déclaré qu’ils n’ont jamais donné à qui que ce soit l’autorisation de tirer une piece cinématographique de leur œuvre. Ils n’ont également donné à personne le droit de se servir du nom de Beulemans qui est leur propriété. MM. Fonson et Wicheler nous ont ajouté qu’ils sont d’ailleurs bien décidés à poursuivre devant les tribunaux quiconque s’aviserait de s’approprier un bien qui leur appartient. * »* Terrible accident M. Eugène Vial, bonisseur au service de M. Gaudon, directeur du Cinéma Saint-Michel, a trouvé la mort dans des circonstances particulièrement tragiques. Renversé par une auto rue Claude-Bernard, l’infortuné fut transporté à l’hôpital Cochin où il expira en arrivant. Nos condoléances à Madame Vial et à la famille de M. Vial. * ** Cinemax Le Musicorama du Boulevard BonneNouvelle à Paris, vient d’être débaptisé par son nouveau directeur, notre excellent confrère Georges Lordier. 11 s’appelle depuis le 12 avril Cinemax et a fait d’excellents débuts. * . On frappe !... C’est un metteur en scène original ! M. Edren, fraîchement arrivé — ■ c’est le cas ou jamais de le dire — de la bonne Flollande, reprend tous les jours l’air de Paris. 11 reprend en même temps contact avec le monde du théâtre et du film, dans lequel son originalité et sa verve se donnent libre carrière. M. Edren est un metteur en scène tout prêt... Qui veut du nouveau doit s’adresser à lui ? M. Edren, 92, rue de Paris, St-Denis (Seine). * ** Un cadeau du Film d’Art Notre excellent ami M. Radogna, agent général du Tilm d’Arl en Italie vient de faire à ses clients un petit cadeau-réclame des plus artistiques. C’est une délicieuse épingle-cravate ciselée par Jean Invernizzi (54, via Baubino à Rome) qui atteste à la fois le bon goût commercial de M. Radogna, le talent de l’artiste et la valeur du Tilm d’Qrt. Voir page 73 nos Échos sSe Bea*nière heure Le Cowboy Millionnaire M. Charl es Helfer vient d’acquérir à prix d’or la concession exclusive du célébré film Le Cowboy Millionnaire — un chef d’œuvre de la Seli^ — pour la France, la Belgique, la Hollande, l’Italie, le Brésil, le Pérou, le Chili et le Méxique. Chose inouïe !.. Ce film ne sera pas monopolisé, mais vendu libren?ei?t au prix habituel. Le succès s’annonce comme considérable. * * * Quo Vadis ! au Casino de Paris Le Quo Vadis ? delà Cines, continue au Casino de Paris, depuis vendredi dernier la glorieuse carrière qu’il avait commencée au Gaumont-Palace. Le distingué directeur du Casino, M. Barton, le présente en son entier avec un accompagnement symphonique, lyrique et choral de premier ordre. Le tout Paris des grandes premières applaudit tous les soirs cette grande œuvre : c’est un beau succès pour la Cinès et pour M. Barton.