Cine-Journal (1913)

— 24 — foreuses modernes en opérant la traction du film sur 4 perforations (au lieu de perforer à la fois 4 trous de chaque côté, ce qui eut été rationnel.) Aussi, pendant de longues années, avons-nous vu et voyons-nous encore, partout des films de fixité déplorable. Une grande maison bien connue, a dû tout son succès à la fixité remarquable de ses films, c’est que ceux-ci étaient perforés rationnellement, les négatifs à un trou, et les positifs 4 trous à la fois. On est arrivé tant bien que mal à avoir une assez bonne fixité, mais jamais celleci n’atteint celle de la perforation à un trou, cela se comprend de suite. Enfin l’abondance des perforations n’offre aucun avantage quant à l’avancement du film qui, au contraire, perd beaucoup de sa solidité et se déchire très facilement. Nombre de films sont rapidement inutilisables par suite de l’arrachement d’une bande de perforations, latéralement ? Cela provient de l’affaiblissement exa géré DU FILM ENTRE LES DITES PERFORATIONS. Un filin à un trou est au contraire d’une solidité à toute épreuve et ne s’abîme jamais. Ce serait une erreur de croire que l’arrachement d’une perforation suffît à empêcher le mouvement rationnel du film. En effet, les tambours engrènent toujours dans plusieurs perforations, même dans le film à un trou et, par suite, le mouvement du film est toujours assuré. Souhaitons de voir se répandre bientôt à l’aide du film en couleurs Ulysse passant dans tous les appareils connus et coûtant le prix du film noir non viré, le film ordinaire à un trou par image, le seul rationnel et celui qui aurait dû toujours exister. Indirectement, l’inventeur UuvssEaura rendu ainsi un grand et nouveau service à l’industrie aux perfectionnements de laquelle il s'est tant attaché. G. GUILBERT 4. ALLÉE VERTE ÏÏ8SSISIÏ||*S8«|Î||| PARIS] Cinématographes Objectifs Condensateurs Lampes à arc Chalumeaux Générateurs Ecrans