Cine-Journal (1913)

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L A^à. A^A A^A A^à.^à.A^k^A y^T T^T T^TT^T ▼^▼▼^TT^TT^yy^TT^yy^yT^T^y^ Le Cinéma et son Public A SPECTACLE NOUVEAU NOUVEAUX SPECTATEURS Le cinéma n’échappe pas à ce qui se passe chaque fois qu’une chose ou qu’une entreprise nouvelle obtient un succès retentissant, un succès surtout qui se confirme par sa durée, qui s’affirme de jour en jour par son incessant accroissement. Des augures sortent de toutes parts et vaticinent a posteriori, sur les causes de ce succès qui les stupéfie d’autant plus, pour la plupart, que non seulement ils ne l’avaient pas prévu, mais qu ils l’avaient même nié, eu tout au moins qu’ils avaient pronostiqué que ce n’était qu’en engouement passager de la foule et que par conséquent il n’avait devant lui qu’un horizon borné et un avenir des plus restreints. Et alors, comme ils n’y entendent rien généralement, ils imagient les explications les plus invraisemblables, et particulièrement les plus déraisonnables, les moins fondées. Le plus grand nombre s’obstinent à voir dans la vogue éclatante du spectacle cinématographique la diathèse du mal dont souffre par moments le théâtre et ils ne pardonnent pas au nouveau venu de lui ravir des spectateurs. Quelle erreur profonde !... Le théâtre, quand les pièces qu’on y joue sont bonnes, est aussi florissant qu’avant l’apparition du Cinéma, et malgré le renchérissement exorbitant du prix des places, les beaux spectacles font toujours des salles combles. Puisqu’on a nommé Paris « le nombril du monde », ce qui assez exact, prenons-le pour exemple. Et, en effet, la capitale de la France présente bien la physionomie la plus exacte de l’univers par l’affluence d’étrangers de toutes nations qui s’y succèdent, à ce point que, l’après-midi, de la Madeleine ou de l’Opéra au Faubourg-Montmartre, et aux terrasses des grands cafés des Boulevards, on voit presque autant d’étrangers que de Parisiens, et on y entend tour à tour et même simultanément toutes les langues. Est-ce que les Variétés avec l’Habit vert, de R. de Fiers et Caillavet; le Vaudeville, avec la Prise de Berg-op-Zoom, de Sacha Guitry ; la Porte-Saint-Martin, avec Les