Cine-Journal (1913)

LA LABOkltUSE Travaux Cinématographiques à Façon. Prises deVues à Forfaiten Provinceetà l’Etranger. Développement des Négatifs. Tirage des Positifs. — Teintures. — Virages. Titres en toutes Langues, etc. — Théâtre. Bureaux et Usine : 93, Rue VillierS'de=lTsle=Adam, PARIS (20'' ^ Têt. : Roquette 62=70. Métro Gambetta. i Flambeaux, d’Henri Bataille; l’ Ambigu, avec Cœur de Française, de Bernède et Bruant; Marigny, avec Les Eclaireuses, de Donnay; le théâtre Sarah Bernhardt, avec Servir et La chienne du roi, de Lavedan; le théâtre Antoine, avec l'Flomme qui assassina, de P. Frondaie, le Palais-Royal, avec La Présidente, d’Hennequin et Weber, et il faudrait en citer d’autres!... Est-ce que tous ces théâtres ne regorgent pas de spectateurs, avec des pièces qui sont pour la plupart bicentenaires ou en passe de le devenir ?... La vérité est que tout ce qui est bon a du succès. 1! en est du théâtre comme de la librairie, et celle-ci n’est dans le marasme, de même que celui-là, que quand il y a pléthore d’œuvres médiocres, ce qui arrive tout de même quelquefois. Il ne faut pas chercher ailleurs la raison du succès du cinéma. Le spectacle cinématographique a réussi au-delà de toutes prévisions, et dans le monde entier, parce qu’il plaît... et cela suffit en fait d’explications. Mais quant à enlever des spectateurs au théâtre, il faut n’avoir jamais mis les pieds dans une salle de cinéma pour l’affirmer. Le cinéma a créé des spectateurs nouveaux, parce qu’il est un spectacle nouveau et le plus attrayant de tous, le plus aisé à comprendre, le plus varié, le plus divertissant, le plus économique : ses programmes et sa fantasmagorie récréative ont fait jaillir des sources de spectateurs à milliers qui n’avaient jamais fourni au théâtre que des amateurs de spectacles gratuits les jours de fête nationale. Dans quels théâtres, avant le cinéma, avaiton vu ces nombreuses familles, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, qui emplissent les salles de projection des quartiers populaires? Quand a-t-on vu descendre des faubourgs ouvriers ces masses compactes qui se pressent chaque soir et font la guerre pour avoir des bonnes places plus d’une heure avant l’ouverture des portes des cinémas du quartier?... Et cela est si vrai que l’on a beau ouvrir des nouveaux cinémas, et les agglomérer sur les mêmes places et dans le voisinage le plus propice à la concurrence, chaque salle nouvelle est prise d’assaut et s’emplit à son tour, sans que ses voisines concurrentes se vident Dans les quartiers bourgeois ou commerçants, la vogue est pareille, et les cinémas des boulevards parisiens et du centre font, comme ceux de la périphérie et comme ceux de la banlieue, des salles combles. Non seulement le public qui alimente les cinémas, public presque entièrement nouveau, est innombrable, mais il retourne au cinéma, qui, quel que soit le succès des films, renouvelle hebdomadairement son programme. Qu’on ne cherche donc pas ailleurs la cause de ce succès aussi immense que définitif et qui s’accroîtra encore à mesure que le cinéma se perfectionnera. Le cinéma s’est créé un public... mais il fait mieux encore; il le développe sans cesse par ses attraits constamment renouvelés et il se l’attache étroitement. Les enquêtes auprès des sommités dramatique et littéraires sur les causes du succès du cinéma ne peuvent aboutir qu’à ceci : sa vogue brillante c’est à lui seul que le spectacle cinématographique la doit. Marc Mario. ( Cinematografia Italiana ed Estera.) MAISON SPÉCIALE pour la LOCATION | ' DE TOUS LES FILMS A SUCCÈS EN COULEURS ET EN NOIR Louis ROPnt «IER 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.100 sistres le NOUVEAUTÉS COLORIEES CHAQUE SEMAINE il muni ■■ni n i 'nu— — choisies parmi les meilleures ma— — — aMMMuiifJii'mi ■■ i m «■man—— b— ■ Agents Généraux pour l’Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché. ALGER Agent général pour la Belgique CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES