Ciné-journal (1913)

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77 tructif Scierttia. Ses troupes sont en ce moment en pleine ardeur productive. L’une, conduite par son distingué metteur en scène, M. Jasset tourne sur la côte d’Azur des œuvres de Jules Verne, les Enfants du capitaine Grant et Jack, d’Alphonse Daudet. L’autre, celle de l’A. C. A. D., doit partir prochainement avec MM. Chautard et Agnel, les excellents directeurs de scène, sur la rive algérienne, où elle doit commencer une série d’art tout à fait inédite. Souhaitons que tous ces vaillants artistes nous rapportent une belle moisson ! Entre temps, le scénario de l'Aiglon s’achève. M. Rostand y met la dernière main et l’on tournera très prochainement. Quant à YUnion des Grands Editeurs, Y Eclair vient d’en prendre la direction exclusive et se propose de lui donner un plein développement. Les plus beaux horizonx commerciaux s’ouvrent devant la jeune société: cette prospérité fait le plus grand honneur à ses directeurs, MM. Jourjon et Vandal. * -+ * Chambre Syndicale de la Cinématographie Prochain "Banquet M. Jules Demaria, le distingué et dévoué président de la chambre syndicale, accompagné de M. Brézillon vice-président, s’est rendu lundi dernier au Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts où il a été reçu avec beaucoup de cordialité par le chef de cabinet du Ministre. Prié de bien vouloir accepter la présidence d’honneur du banquet, le Ministre a laissé le meilleur espoir aux solliciteurs. Le banquet aura lieu, sauf modifications imprévues, le 1 4 mai prochain. * * * La Mort à Séville Mercredi dernier, M. Bonaz, l’heureux concessionnaire pour la France du grand film « La Mort à Séville », avait convié sa clientèle parisienne à la première présentation de ce nouveau chef-d’œuvre d’Asta Nielsen, au Rochechouart Palace. Le succès privé de ce spectacle fut considérable. Jamais la grande artiste danoise n’avait paru plus troublante, plus passionnée, plus tragique, plus vraie. Quant à l’action même du drame, elle satisfera les plus délicats par son ampleur, sa logique et sa force pathétique. Admirablement située dans le cadre pittoresque de cette unique Séville, splendeur de l’Andalousie, elle nous fait vivre avec un réalisme poignant la vie et les amours des toréadors — jusqu’à la mort en pleine beauté, devant les milliers de spectateurs venus pour voir râler les taureaux. Le film s’achève par une corrida d’un réalisme sensation nel, une des plus belles qu’ait enregistrées le cinématographe. La Mort à Séville s’annonce comme un très gros succès. * * * Eclair-Gillon Iout le monde cinématographique connaît depuis longtemps les appareils de prise de vue construits par M. Gillon, appareils dont la réputation n’est plus à faire. La vente de ces appareils vient d’être réservée par la Société des films Eclair et nous pouvons dès aujourd’hui annoncer la mise sur le marché du modèle Eclair-Gillon. * * # La Santé de M. Ch. Pcihé M. Charles Pathé vient de subir l’opération de l’appendicite. Les dernières nouvelles que nous avons fait prendre de sa santé sont des meilleures. Tous nos vœux de prompt rétablissement. * * * Au Syndicat Français des Directeurs de Cinématographes Les membres du bureau du Syndicat français, réunis à leur siège social, 199, rue SaintMartin, à Paris, les 9 et 1 6 avril 1913, pour y discuter la question des exclusivités et des tarifs, ont adopté à l’unanimité la motion suivante proposée par M. Ferret sous forme de conclusion définitive : Tous les directeurs de salies de spectacles cinématographiques, syndiqués ou non, sont invités à faire respecter, envers et contre tout, le tarif syndical de location des films, en vigueur depuis deux ans, et, en conséquence, à ce fournir dans telles maisons qui leur conviendra, à la seule condition que les vues leur soient louées au tarif syndical. Films Films Ordinaires. Artistiques. 1 10 semaine 0 25 0 30 2" — 0 15 0 240 y — o 10 o 15