Cine-Journal (1913)

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L’ACCOMPAGNEMENT MUSICAL DES FILMS Dans une lettre trop longue pour être publiée in extenso, M. Tbamir», chef d orchestre de l’ K cl e i) Cinéma Patbé de Marseille, s'élève contre le mauvais goût de quelques uns de ses collègues en matière d’accompagnement cinématographique. Il cite notamment le fait suivant : « Un directeur de cinéma faisait, il y a quelques semaines chanter une romance sentimentale pendant la projection d’une vue documentaire. Le contraste avec le sujet représenté était d’une ironie toute spéciale. » Ne croyez-vous pas à ce propos ajoute M. Thamin, que les orchestres se chargent bien souvent de ridiculiser une vue avec autrement plus de force que des chanteurs, soit en jouant des morceaux qui ne s’adaptent pas avec l’action où surtout (ce qui semble vouloir prédominer aujourd’hui) en exécutant de grandes ouvertures ou des fantaisies d’opéras dont les airs sont souvent tellement connus qu’ils rappellent malgré eux aux spectateurs les paroles qui y sont liées. Il est inutile de vous dire que, les trois quarts du temps, elles n’ont que des rapports très éloignés avec la scène projetée. Il me semble que, sans écrire des partitions spéciales, on pourrait tout au moins prendre la peine de chercher à adapter quelques morceaux ou fragments de morceaux s’accordant un peu mieux avec la vue et en soulignant les passages caractéristiques. Car il n’y a pas d’erreur ; dans les cinémas qui se sont adonnés à ce genre, de deux choses l’une; ou l’on vient pour l’orchestre, dans ce cas les vues sont inutiles, ou pour le cinéma, et alors l orchestre qui joue de telles œuvres n’est pas écouté. Il ne sert tout juste qu’à provoquer chez le spectateur une fausse impression des sentiments exprimés par le jeu des acteurs. Et vous serez sans doute d’accord avec moi que ce n’est pas avec ces moyens que l’on arrivera à atteindre la perfection dans l’art qui nous occupe. Thamin, Chef d'orchestre de l’Eden Cinéma Pat hé, Marseille . Nota. — Que M. Thamin se rassure. Le nombre des étahlissements où Ton offre au public une musique appropriée daps la mesure du possible aux films projetés, augmente tous les jours, aussi bien à Marseille qu’à Paris et dans toutes les villes de Trance. Les spectateurs deviennent de plus en plus délicats et ne souffriraient pas que Ton joue la Marche Lorraine pendant la projection de Quo Va dis. Le Ciné-Jcurpal a toujours préconisé les idées chères à M. Thamin et à tous ceux qui ont quelque goût musical. G. D. Fête de la Fédération DU MIDI La Commission chargée par la Fédération Cinématographique du Midi de la France d’organiser sa fête annuelle, témoigne en ce moment d’une activité qui lui fait honneur. Sous l’active impulsion de son président M. Reynaud, elle a déjà fixé tous les points de son programme. Ces réjouissances corporatives auront lieu le 7 Mai, au Grand Casino de la Plage de Marseille, sous la présidence d’honneur du Préfet des Bouches-duRhone, du Maire de Marseille et du Président de la Chamrre de Commerce. A 11 heures, apéritif d’honneur. A midi banquet. A 3 heures concert-spectacle. Bal et fête de nuit. Le prix du banquet est fixé à 10 francs pour les Messieurs et 6 francs pour les Dames. Les personnes qui désirent prendre part à cette fête, sont priées, dans le but de faciliter la tâche des organisateurs, de s’inscrire ou d’envoyer leurs adhésions avant le 3 Mai, au siège de la Commission, 7, Rue de Suffren, chez M. Reynaud. De nombreuses inscriptions ont déjà été reçues qui prouvent le bel enthousiasme et la bonne entente de nos amis du midi. La fête du 7 Mai s'annonce comme un très gros succès.