Cine-Journal (1913)

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— 9 LES ERREURS DE LD CENSURE L'IFFIIRE HUM ! Procès de H y ères Le rapport de i’expert Fouassier explique et justifie l’acquittement Nous donnons ci-après le texte du rapport de l'expert dans l'affaire de s poursuites d’ H gères. Ce document constitue la réponse la plus décisive aux attaques dont le cinéma a été l'objet et la meilleure des justifications . Nos lecteurs verront avec quel souci l'expert s'est acquitté de sa mission. Du point de vue philosophique où il s’est placé, il dégage celte conclusion que le cinéma ne saurait être incriminé ni pour les réalisations scéniques qu’il permet ni pour la mentalité qui se dégage de. ses spectacles. Quant aux films poursuivis l'expert n’hésite pas à dire qu'il faut s’étonner qu’une accusation d’immoralité ait pu être portée contre eux. Nous ne pouvions souhaiter une plus belle justification, ni une approbation plus effective des efforts de. notre Fédération, pour la défense de nos spectacles contre i arbitraire et la calomnie. Aux ternies d’un jugement rendu par le tribunal d’Hyèrcs, le dix-huit octobre dernier, nous sommes chargé de dire si cinq films publiquement ptoduits à l’Eden-Cinéma de cette ville, et qui ont fait, en août, l’objet de procès-verbaux, tombent sous l’application d’un arrêté municipal daté du vingt-cinq juin mil-neuf cent douze. Il est clair que nous n’avons à discuter cet arrêté, ni au point de vue juridique, ni à quelque autre point de vue. Comme dans toute expertise, une simple question de tait est soumise à notre appréciation. Aussi notre situation parait-elle assimilable à celle d’un médecin légiste qui aurait à rechercher si tels coups portés à une victime étaient à eux seuls, capables d’entraîner la mort, rentraient en d’autres termes dans la classe des blessures qualifiées de mortelles; ici, ce n’est pas de blessures, c’est de représentations qu’il s’agit, mais nous avons à dire nous aussi si des cas particuliers font partie d’un genre, en l’espèce si les films en cause ((reproduisent des agissements criminels ». Or, présenter la question sous cette forme, n’est-ce pas rendre évidente, malgré ses analogies réelles, la singularité de notre position ? Alors que les gens de métier hésitent à se prononcer sur la portée vénielle ou mortelle d’une blessure, parce qu’ils disposent de procédés objectifs pour contrôler leur appréciation, celui qu’on invite à décider ces questions de morale estil en état d’offrir des justifications de cet ordre? A-t-il à son usage une pierre de touche impersonnelle? On ne doute pas qu'il ne puisse app« rler des raisons : les paradoxes et les sophismes s’appuient sur de grands échafaudages d'arguments ! et précisément dans un domaine où, de l’aveu général, les opinions sont sujettes à varier selon les consciences et même dans chaque conscience selon le milieu et le moment, n’y a-t-il pas danger qu’il exprime sous couleur de jugement un sentiment individuel plus ou moins bien dissimulé ? Pour couper court à ces inquiétudes, tSÊÊm EMPIRE KALEM RIOGRAPH LUBIN M. P. SALES AQENCY Limited VENTE DE FILMS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévi-e. PARIS = Télép. : 234 = 8C . = Adr. Tél. KALUB10*PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnées exclusivement sw “Pellicules Eastmann Kodak”