Cine-Journal (1914)

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4 — je le regrette, car il est inadmissible que la presse illustrée : « qui dit tout » jouisse d’une liberté qu’on refuse au cinématographe. Reporters du film ou reporters du journal, c’est tout comme et j’ai peine à comprendre par quel subtil distinguo les pouvoirs de police accordent aux uns ce qu’ils interdisent aux autres. Quant à la projection publique, elle devrait être assimilée à la vente des gazettes et bénéficier de toutes les garanties de liberté reconnues par la loi à la presse et au livre. Je crois que ce n’est pas trop demander que de souhaiter un régime d’égalité pour deux manifestations semblables de la vie moderne. Mais il y a dans le cinématographe un tel moyen d’expression exacte qu’il choque l’hypocrisie sociale par l’excès même de sa vérité. La presse connaît l’art de déguiser les faits. Le film est impartial et objectif... si j’ose m’exprimer ainsi. Là est son vice. — Là est pour moi sa grande vertu. G. DUREAU. ÉCHOS De Succès en Succès ! Rencontré dans les bureaux de MonatFILM, 35, rue Bergère, M. Mac DoweH, directeur de la British Colonial Kinematograph , de Londres, dont le dernier film, Dans le Cratère du Vésuve, a obtenu, sur les écrans du monde entier, un légitime et triomphal succès. M. M ac Dowel met actuellement au point un film traitant La Vie de Shakespeare. De l’avis de nos grands confrères anglais, ce film — — dont la mise en scène a coûté plus de 200.000 francs — restera un des plus glorieux témoignages de l’art cinématographique. Monatfilm s’en est assuré les droits pour le monde entier (l’Angleterre et ses colonies exceptées) . Voilà encore un beau succès en perspective. EN PERSPECTIVE Chambre Syndicale Française de la Cinématographie Le grand Banquet annuel de notre Chambre Syndicale aura lieu le 26 MARS courant, dans les salons de /Hôtel Continental, 3 , rue de Castiglione. C tte manifestation corporative, résumant tous les efforts et couronnant tous les succès d’une campagne de solidarité menée avec un zèle inlassable pendant une année , se présente sous de rares auspices. M. Paul DESCHANEL, MEMBRE DE 1,’aCADÉMIE FRANÇAISE, PRÉSIDENT de la chambre ues députés, présidera notre diner amical. C’est dire que la cinématographie française — industrie, commerce, exploitation — se trouve patronée, dans sa Chambre Syndicale , par une des plus hautes personnalités de notre pays, une de celles que le monde des arts, des lettres, de la politique et de l'industrie française, salue avec un respect unanime. Près de M Paul DESCHANEL, président. nous applaudirons un grand nombre de représentants des grandes administrations de l’Etat, ainsi que nos Ministres que les graves questions de la cinématographie nationale ne laissent pas indifférents. Inutile de dire que tous nos amis, tous ceux qui furent les fondateurs dévoués et courageux de notre Chambre Syndicale, se retrouveront , cette année, autour de M Jules Demaria, notre distingué président et que le nombre de nos recrues, considérablement augmenté, donnera à cette prochaine manifestation un nouvel et splendide éclat.