Cine-Journal (1914)

M. Ernest Leed Ex=Directeur Général de 1 URBÂNORA et des CHIROUYAN KI8I MAMÜFAtTURERS DE GRÂHDB-BRETAGHE accepterait la Représentation d'une Bonne Maison Française Écrire : Ernest Leed, 62 Strand, LONDRES Auteurs Dramatiques et Cinématographistes et l’emploi d’un film cinématographique si le compositeur de ce film s’est attaché à faire revivre les scènes développées dans l’ouvrage avec le même ordonnancement des épisodes par les procédés spéciaux applicables à l’art cinématographique et à l’aide d’une succession de tableaux qui ont le même point de départ que dans l’oeuvre littéraire, qui réunissent mêmes faits, mêmes personnages, mêmes situations, le tout se déroulant dans le même cadre, évoluant suivant les mêmes conceptions pour aboutir au même dénouement, après avoir fait naître dans l’esprit, à l’occasion de la même action envisagée dans ses lignes essentielles, les mêmes impressions générales, semblables à celles que procure l'oeuvre littéraire et qui lui donnent sa véritable originalité et sa valeur. A huitaine plus amples détails juridiques sur cette cause toute d’actualité! CINÉ-GAZETTE WW Il est dit que chaque semaine CinéGazette, aux destinées desquels préside M. Nathan, fait avec méthode le trust des grandes actualités. Les Directeurs de Cinéma-Théâtre peuvent encore, sans crainte, demander aujourd’hui à Ciné-Gazette le gros fait divers, le fait divers sensationnel : L’affaire de Landreau. — Le jeune criminel Redureau, meurtrier de sept personnes, à la Cour d’assises de Nantes. Photographie irréprochable. Document inédit . La première chambre du tribunal, ayant à statuer sur le cas Vaul Tiervieu-Gaumont (contrefaçon de l'Enigme par le film Laquelle ?) a donné raison Mercredi soir à M. Paul H ervieu. Mais nous croyons savoir que la Société des Etablissements Gaumont fait appel de ce jugement et que la cause sera par conséquent élargie dans ï intérêt supérieur de l’industrie cinématographique. Voici l’une des parties essentielles du jugement : Attendu, en droit, que l’article ï" du décret du i 9 juillet i 793 confère à l'auteur d’une oeuvre littéraire une propriété absolue qui créé à son profit un véritable monopole d’exploitation lui conférant le droit de s’oppossr à toute reproduction de l’oeuvre originale, quelle que soit la nature de cette reproduction et quels que soient aussi le mode d’adaptation et la nature de l’appareil auquel on ait recours pour réaliser cette reproduction. Que, pour n’envisager que l'espèce actuelle, il y a notamment méconnaissance avérée et violation préjudiciable des droits de l’auteur par le moyen Nouvelle Société Italienne ww ( Par correspondance spéciale) Gênes. La Société d’édition cinématographique /sis, jadis installée 8, rue Garibaldi, vient de transférer ses établissements Via Montallegro, 1 21 0 (Villini Isis) , à Gênes, sur un terrain de plus de 20.000 mètres carrés admirablement situé. La partie artistique sera dirigée par M. Oreste Mentasti, un des rois de la mise en scène, que secondera l’excellent peintre Umberto Gnata, déjà très connu pour des travaux exécutés au compte des plus grandes maisons de Turin et de Rome. M. Oreste Covini, qui a fait ses preuves à Vienne, à Budapest et à Paris, assurera les services techniques de la nouvelle Société. La direction administrative et commerciale est confiée à M. Angelo Musetti, propriétaire. De grandes œuvres artistiques et morales sont en cours d’exécution : nous les verrons sous peu à l’écran.