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L’Importation et l’Exportation des Films en France
396 % d’augmentation en quatre années sur le chiffre des Exportations
C'est en 1910 que l’administration a commencé, pour la première fois, à consigner sur ses tablettes douanières les éléments d’information relatifs au commerce du cinématographe. Les films impressionnés ou sensibilisés font, en effet, l’objet, depuis cette année, d’une statistique minutieuse de la part du fisc, tant à leur importation en France qu’à leur destination à l’étranger. Aussi bien, depuis 1910, est-il permis de suivre le mouvement des transactions qui s’effectuent chaque année au compte du cinématographe.
Ces transactions représentent aujourd’hui une valeur qui n’est pas inférieure à 56 millions de francs. Voici tout d’abord la progression des importations, c’est-à-dire la marche suivie par les envois de l’industrie étrangère en France.
Importations en France de rouleaux et bandes pour cinématographes :
En 1910, 9.334.000 fr. ; en 191 1, 15 millions 221.000 fr.; en 1912, 23.701.000 fr. ; en 1913, 22.954.000 francs.
On voit ainsi quelle progression rapide ont suivi les importations de rouleaux et bandes pour cinématographes. De 9.334.000 francs en 1910, les envois de l’étranger sont passés à
22.945.000 francs en 1913, dont 11 millions 1/2 de francs de films impressionnés et
11.400.000 francs de films vierges, soit une
augmentation de 1 45 0/0 en quatre ans ! On remarquera toutefois qu’en 1913 les expéditions de l’étranger ont été inférieures de
750.000 francs environ à celles de l’année précédente. Est-ce à dire que l’engouement du public pour le cinématographe s’est ralenti en 1913? Disons-le sans tarder plus, il n’en est rien; ce fléchissement des importations est dû tout simplement au prodigieux développement de l’industrie française, laquelle a fait preuve, au cours de la périodè 1910-1913 d’une activité remarquable. Au reste, ce fait est mis clairement en évidence par le tableau suivant, résumant depuis 1910 le mouvement des exportations françaises.
Exportations françaises de rouleaux et bandes pour cinématographe :
En 1910, 6.681.000 fr.; en 1911, 8 millions 840.000 fr.; en 1912, 18.994.000 fr. ; en 1913, 33.202.000 francs.
Nos envois, comme on peut le constater, ont suivi une progression rapidement ascendante et ininterrompue. De 6.681.000 francs en 1910, nos ventes à l’extérieur sont passées à
33.202.000 francs, soit un accroissement de 26 millions 1 /2 de francs, ce qui représente une augmentation de 396 0/0.
C’est surtout, ainsi qu’on peut le remarquer, en 1913, que l’industrie nationale a déployé une activité toute particulière et qu elle a en quelque sorte enrayé les progrès de la concurrence étrangère sur le marché français. Au cours de l’année dernière, les ventes de la France présentent en effet une augmentation de 15 millions de francs sur l’année précédente! On constate également que pour la première fois, en 1913, les exportations françaises ont dépassé dans de notables proportions les enr ois étrangers.
Faire un beau siège de cinéma, c’e>t bien
Faire un siège perfectionné et pas cher, c’est MIEUX ! !...
G. ROUSSEL
46, Rue de la ‘Brèche°aux=Loups ■ = PARIS (12°) = Métro Daumesnil
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Exemple : Ses sièges à 3 FRANCS
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