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rer l’industrie cinématographique locale depuis un an ou deux. Les professionnels ont perfectionné leurs programmes, les autorités ont cessé de faire la guerre aux mauvais films. Or, un individu, complètement étranger aux sentiments de décence et de confraternité, prétend imposer au public la représentation de films relatifs à la traite des blanches. Un tapage s’ensuit. Le maire considère avec raison que son rôle est d’intervenir pour arrêter immédiatement le fléau. Peu au courant des usages, il propose l'établissement d’une censure. On l’en dissuade heureusement, mais quelle responsabilité morale encourt cet individu sans scrupules qui tenta ainsi de ruiner l’industrie de ses confrères? Les directeurs organisés ne peuvent-ils rien faire pour chasser l’intrus de leurs rangs?
Ce sont, hélas! ces trop fréquents écarts des mauvais bergers de la cinématographie qut, d’une part, provoquent les récriminations des esprits chagrins et pudibonds et, d’autre part, incitent les pouvoirs publics peu compétents à utiliser les armes les plus dangereuses contre la juste liberté du commerce. Une croisade s’impose dans l’intérêt même de tous les exploitants, contre ces saltimbanques de l’ordure et du faux réalisme qui font si malhonnêtement le jeu de nos pires adversaires. Il est urgent que
nos groupements professionnels s’en occupent et prennent toutes mesures utiles pour empêcher une concurrence aussi vile que nuisible à la corporation tout entière.
Le ff Ciné= Journal ”
à Londres
Londres, 15 avril 1914.
M. Aitken, de la Compagnie Mutuelle d’Amérique, a réussi à persuader au général Francisco Villa, le chef mexicain, représenté tantôt comme un bandit révolutionnaire, tantôt comme le sauveur de son pays, de jouer le principal rôle dans une pièce intitulée : « La vie du général Francisco Villa ».
Le chef mexicain s’eest rendu à cette demande, car, dit-il, il désire faire connaître au public sa vraie personnalité. Le film sera importé dans notre pays par la Western Import Compagnie. Ce n’est pas du reste le premier film de ce genre. Son armée a été filmée déjà plusieurs fois et M. Aitken s’était déjà réservé les dro:ts exclusifs de ces derniers films.
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Une erreur amusante, qui provient d’un ac
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