Cine-Journal (1914)

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7 e Année. N 296 25 Avril 1914 Ciné=Journaî Organe hebdomadaire de l’Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAt) ^AAAAAA^VAAW-rwwWV flBOtltlEMEHTS : Le Numéro : 25 cent. Rédaction & Administration FRANCE 30, Rue Bergère Un an 10 fr . PARIS • ETRANGER TÉLÉPHONE Un an 12 fr. Parait le Samedi Gutenberg : 61-54 Excès D’flttentions Le Maire... et puis les Préfets par dessus le marché! Il faudrait pourtant s’expliquer. Le Conseil d’Etat a rendu le déplorable arrêt que l’on sait, arrêt aux termes duquel la censure municipale se trouve restaurée contre la liberté des films. Il en résulte que MM. les maires de France, armés de ces nouveaux pouvoirs, se vantent déjà, dans maintes communes, de régir les salles cinématographiques et tranchent du seigneur en parlant de « trancher » les programmes. Elus autoritaires, ils s’efforcent, sans aucun doute, d’imposer à nos amis ces petits régimes de vexations policières qui sont le triste apanage des magistrats provinciaux. Lorsqu’ils n’agiront pas personnellement, ils délégueront à leurs commissaires le triste soin de faire pression sur tel directeur qui ne fera pas la même politique qu’eux et, pour ne pas paraître manquer de libéralisme, porteront leurs critiques sur d’autres points que les programmes. Je veux dire qu’ils multiplieront à l’infini les prescriptions relatives à la police des salles et aux mesures de sécurité. Cette guerre de coups d’épingles, lorsqu’elle sera menée par les tyranneaux de nos petites villes, ne manquera pas d’être cruelle et je sais déjà des exploitants qu’elle a totalement découragés. Qu’importe à MM. les maires? Ils sont couverts par la haute juridiction du Conseil d’Etat, leur protecteur en matière d’autonomie communale! Mais, ce qui est invraisemblable, ce qui paraîtra à peine croyable, c est que les préfets s’attribuent, de leur côté, des droits égaux à ceux des maires et traitent les directeurs de cinémas avec le même parti-pris d’intolérance.