Cine-Journal (1914)

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— 28 ne les ai pas lu et que, très vraisemblablement, on en a fait de même dans tous les maisons de cinéma. Dès la première page, en effet, je voyais que l’auteur avait fait une véritable nouvelle pour expliquer une idée d’une simplicité enfantine. L’auteur cinématographique doit se rendre compte que jamais le metteur en scène ne se laissera influencer par son style, par sa façon originale de développer son idée, ou par sa manière intéresante de présenter ses personnages. Si le metteur en scène doit chercher dans une nouvelle de cent pages, les trois ou quatre lignes qui expliquent l’idée de l’auteur, on peut affirmer que son temps étant trop précieux, il s’en dispensera et renverra l’œuvre à son auteur sans l’avoir lue. Maintenant, nous devons également entretenir nos lecteurs d’un cas qui se présente fréquemment au cinématographe : Des auteurs se prétendent lésés, que dis-je, volés, parce que les maisons de cinématographe leur renvoient leurs scénarios et éditent quelques mois plus tard un film ayant pour sujet celui qu’ils ont soumis. fl n’y a là, la plupart du temps, aucune n Tlhonnêteté de la part des maisons de ciné matographes. Mais une idée n’est pas la propriété d’un auteur, ne peut pas être la propriété d’un auteur parce que personne ne doit prétendre être seul à l’avoir. Au théâtre, même, où les similitudes sont plus difficiles, il arrive souvent que deux auteurs dramatiques se rencontrent sur le même sujet : ils le traitent d’une autre façon, et c’est la seule différence qui existe entre les deux pièces. Au cinéma, où la production et beaucoup plus grande, nous aurions donc bien tort de nous étonner des rencontres d’idées. Il ne faut pas que l’auteur crie aussitôt au vol et au scandale. Il n’y a ni vol, ni scandale. C’est tout au plus une analogie malheureuse dont il ne faut pas être surpris outre mesure. Par contre, nous ne saunons trop engager les maisons d’édition à rester honnêtes vis-àvis des auteurs dont elles tournent les œuvres. Dès l’instant que ces dernières sont acceptées, il faut les payer au prix convenu avec l’auteur. Et bien souvent, les maisons d’édition pourraient, sans se saigner cruellement, être plus généreuses pour ces producteurs modestes. Dufilm. (A suivre.) Ji R. STAFFA Propriétaire de U WIIIIDE EITSEFSISE miÉHIITIIEBMiPDE BRESIUEIHIE Représenté en EUROPE pan M. Louis AUBERT 19, Rue Richep, PARIS Siège Central ; RIODE^JANEIRO 179-l83,tAVenida Central Succursales dans le Brésil PERNA.IBUCO S. Paulo ■= Porto-Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des marques NORDlSK=FILiVlS, de Copenhague ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n’ ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresse télégr. : AUBERFILM-PARIS. — Télép. : Louvre 03-91